Qui suis je ?
 

Je suis une femme d'origine dominicaine de 47 ans. Installée en France depuis de nombreuses années, je peux dire que la moitié de ma vie s'est écoulée ici.

La France est mon deuxième pays de cœur. Je l'ai choisie quand j'étais toute jeune, en apprenant la langue française du haut de mes 11 ans!

Une enfance dans les îles dans le droit chemin

Issue d'une famille d'avocats. Rien ne me prédestinait à devenir agricultrice. Mon premier métier était "naturellement" avocate et traductrice en langues étrangères. Quand on est jeune, l'entourage nous aide généralement à trouver un métier dans lequel, nous pouvons nous épanouir mais surtout de vivre d'un métier. J'ai exercé mes premiers métiers avec enthousiasme. 

Mais, j'avais aussi identifié "mon lieu de ressource" qui se trouvait au jardin de la maison de mes parents. Me sentir vivante dans l’interaction avec les arbres et le monde du vivant!  

Puis, le destin a fait que j'ai fais la connaissance de Camille au pays de l'Hispanola!  Il est devenu mon aimant mari et père aujourd'hui de mes deux filles chéries Elena et Amalia.

Depuis que je suis maraîchère, notre chien Pops a rejoint la famille, pour chasser les campagnols au jardin.

Comment et pourquoi je suis devenue maraîchère?
 

Quand nous sommes arrivés en France, ça coulait de source de redevenir avocate aussi en France. Je me suis orientée dans le domaine des assurances, et je me suis accommodée de 13 longuuuees années dans un emploi qui ne me procurait plus d'épanouissement.

Un changement de cap?
 

L’idée ne m’est pas venue en un clin d’œil. Pour passer du domaine juridique à l’agriculture, il a fallu grandir dans tous les aspects.

Puis, un jour, lors d’une conversation amicale, il était question d’entamer une reconversion professionnelle vers une voie qui me fasse plaisir. Faire du temps de travail un temps plaisant. Merveilleuse idée !

Alors, la réponse est arrivée comme une évidence. Aller vers la terre. Travailler AUSSI avec mes mains. J’ai toujours aimé cela.

Le métier de maraîchère cuisinière s'est imposée à moi. Produire de bons légumes et cuisiner ma production avec amour. 

Plus qu'un métier, c'est une passion!

Passionnée par la cuisine et le jardin pendant mes heures de loisirs, j'ai décidée d'entamer une reconversion professionnelle, il y a cinq ans. Je suis aujourd'hui maraîchère et cuisinière BIO à la Roque d'Anthéron (13). 

Je cultive une grande variété de légumes (une quarantaine par saison) sur petite surface (7000 m²), en plein champ, dans une approche agroécologique. 

Le jardin se compose de 10 sections, sur lequel je fais pousser des herbes aromatiques, des fleurs, des légumes et des fruits. Avec une envie de produire "ce qu'il faut" pour cuisiner et ne pas passer par la case "supermarché". 

Mes cultures ont le goût de légumes "d'avant", comme celui de chez les grands-parents, car ils sont cultivés avec soin. Depuis la graine à l'assiette,  je souhaite continuer la transmission de la simplicité de la vie par une alimentation saine, en respectant tout ce qui nous entoure.

J'utilise rarement le motoculteur, et l'un de mes moments préférés consiste à observer attentivement l'état de la terre en déterrant les poireaux, tout en examinant les vers de terre.  

Qu'est qui m'anime?
 

Un coucher de soleil, une bonne tisane chaude avec des aromates du jardin, la mer qui fait des dessins dans le sable, un morceau de musique qui fait danser, interagir avec autrui, cuisiner avec l'âme. Une chose est sûre, préserver sa santé est primordial pour être capable d'aller vers l'avant. "Je suis ce que je mange".

Produire sainement les légumes et pouvoir les partager! 
 

Je vends une partie de mes légumes frais sur les marchés et via un système de paniers. Je cuisine l'autre partie de mes légumes en bocaux (tartinades, pesto, chutney...) et propose une prestation de traiteur (cuisine végétarienne, joyeuse, végane, vivante et BIO). 

Mais tout ça, c'est du boulot!

Depuis 2023 j'accueille des wwoofeurs/feuse qui viennent de toute la France et au delà, pour m'aider à façonner mon jardin. Ce lieu où maintenant on peut retrouver des grenouilles, des souris, des serpents et toute sortes d'insectes qui enchantent le jardin.

Dans ce cadre, j'ai la joie de partager des moments uniques avec des personnes lumineuses, construisant ensemble des expériences de vie. Ainsi, Julie, est venue à vélo se baladant le long de la Durance, notre rivière jouxtant le jardin. Elle avait comme objectif d'observer la rivière afin de créer une fresque du cycle de l'eau. Aussi, lors de ses divers séjours en wwoofing elle interview les artisan(e)s du vivant en Provence pour connaître nos inspirations et coups de gaule.

Voici son podcast, tout fraîchement élaboré, lors de son séjour au jardin du Sourire: 

Le temps passé en compagnie de toutes ces personnes qui sont de passage chez nous, pour découvrir un mode de vie, une façon de travailler "différente" fait écho à la partie de moi qui dit "quand on aime on ne compte pas". 

Cependant, il y a la roue économique qui me ramène à la réalité d'une partie de la vie. Les impératifs  et les exigences sociétales nous obligent à nous réinventer, à ficeler plusieurs cordes à notre arc, à faire plusieurs métiers pour pouvoir aller de l'avant et permettre que mon entreprise puisse exister.

Cette année je souhaite investir dans une cuisine professionnelle avec deux objectifs : 

• développer mon activité de cuisine et proposer davantage de plats traiteur et à domicile.
• Accueillir du public lors de stages "transmission - partage"  afin de perpétuer mes connaissances et ma passion.

Soutenez la création de mon atelier cuisine professionnelle!

Aujourd’hui, je cuisine dans ma cuisine familiale. La place et les équipements sont réduits. Afin de dissocier mon activité professionnelle de ma vie privée, améliorer mon activité et travailler dans un environnement plus adapté (règles sanitaires mieux contrôlées, plus de place, meilleurs équipements, possibilité d’accueillir du public...), je souhaite construire une cuisine professionnelle. 

Les saisons en tant que maraîchère commencent par une avance de trésorerie qui est nécessaire,  pour les dépenses courantes de fonctionnement de mon activité. 
En 2023, la trésorerie m'a permis de faire construire mon lieu de stockage et chambre thermique. D'acquérir quelques meubles en inox pour la cuisine à venir. 
Et, à présent, j'ai besoin d'un coup de pouce pour pouvoir faire construire la future cuisine, et pouvoir continuer à développer sereinement l'aspect cuisine végétale et traiteur.

Cet atelier de cuisine 12 m² sera aménagé dans le sous sol de ma maison.

La collecte va donc servir à financer la réalisation de cette cuisine, effectués par des professionnels. 

Avec vos contributions,  je prévois d'échelonner les étapes de la manière suivante  : 

Un premier pallier qui va servir à la création de l'ossature du local : 4.000€
Un deuxième pallier qui va me permettre la création de la dalle en béton, pose de la porte et fenêtre et faux plafond: + 3.000€
Un troisième pallier qui permettra la création de l'électricité:
et la mise en place de la plomberie et hotte aspirante:+ 3.000€

Pourquoi un financement participatif?

L'activité Sourire Paysan est née en octobre 2020 au sein d'une Scop CAE Mosaïque qui héberge des artisans, agriculteurs et entrepreneurs(ses) qui souhaitent créer leur activité de manière indépendante, en mutualisant les fonctions administratives, juridiques et comptable. 

Je m'y trouve bien au sein de cette coopérative, surtout car elle permet le partage de connaissance, l'entraide et la mutualisation de moyens de gestion et de compétence. 

Depuis le lancement de mon entreprise, j'ai engagé des fonds propres, dans un envie d'autonomie.  

Cependant, la trésorerie actuelle de mon activité ne permet pas d'investir de manière indépendante dans la création de mon atelier. Cette trésorerie me permet aujourd’hui de couvrir essentiellement les frais fixes d'une saison maraîchère. 

Un grand merci pour avoir pris connaissance de mon projet !

Pour les personnes préférant faire leur don par chèque, l'adresse de mon activité Sourire Paysan est la suivante:

Le chèque devra être établi à l'ordre de : 
Patricia Pichardo Castillo
214 Rue de la Rabassière 13640 La Roque d'Anthéron

N’oubliez pas de laisser vos coordonnées afin que je puisse vous transmettre vos contreparties.