Né sur les bords du Lac d'Annecy, j'ai toujours été attiré par la montagne, ses eaux claires et sa végétation.

Un parcours guidé par une volonté de comprendre la Nature
 

Un BTS de Gestion Forestière m'a tout d'abord permis de comprendre la pousse des végétaux et de me passionner pour les arbres et leurs soins. 
J'ai également étudié les sols et leur fonctionnement, leur création, leur amélioration et les effets de leur perturbation.

C'est ainsi que j'ai commencé à me forger la certitude que le travail du sol, le mélange de ses strates, était une erreur.

Un second BTS, Gestion et Protection de la Nature, a approfondi mes connaissances sur les liens entre milieux et espèces : Aucune espèce n'est là par hasard et sa présence donne des informations pertinentes sur son milieu.

Habité par un esprit de vie dans la Nature en la respectant tout en en vivant, j'ai étudié un an au Québec et ai pour finir obtenu un Master II plutôt axé sur les milieux aquatiques, qui m'a conduit à devenir quelques années Technicien de rivière. J'ai ainsi travaillé quelques années sur une rivière très transformée, pour lui rendre un fonctionnement naturel : Une rivière fonctionnelle est une rivière qui rend service.
Comme tout ce qui se passe sur les terres entourant les rivières, parfois très loin, a une influence sur elles, je me suis logiquement intéressé aux pratiques agricoles : traitements, mécanisation, outils, travail du sol, etc., pour bien en saisir les raisons et les effets.

L'agriculture, ce métier qui a pour moi le plus de sens et sans lequel nous ne serions pas là.
 

Depuis mes études, j'avais développé un attrait croissant pour l'agriculture, exacerbé par ces années au service de la rivière.

J'ai pratiqué plusieurs années un métier qui pour moi ne devrait pas exister : la Nature ne devrait pas avoir besoin d'être gérée. Mais notre présence impose des contraintes et toute la subtilité réside dans la gestion sans nuire.

Et comment gérer mieux qu'en travaillant un milieu, une parcelle, des années durant, avec l'objectif d'en améliorer le fonctionnement pour la rendre productive tout en accueillant un maximum de diversité ?
L'un ne va pas sans l'autre.

Le métier d'agriculteur s'est donc imposé peu à peu.

J'ai alors visionné des centaines d'heures de vidéos et lu des piles de livres, et me suis ainsi auto-formé sur une agriculture différente.

J'ai également compris que l'agriculture est aussi capable de stocker des quantités incroyables de carbone, qui pose tant souci aujourd'hui.

Je tiens à pratiquer une agriculture basée sur les fonctionnements naturels
 

La base de ma pensée : 
Les plantes poussent naturellement sur un sol non perturbé. Si l'agriculture imite ce procédé, la plante pourra se développer avec un minimum d'engrais et de traitements, tout en luttant contre la changement climatique.

J'ai choisi le maraîchage bio-intensif

Très inspiré par les méthodes de Jean-Martin Fortier et Eliott Coleman, qui cultivent une surface réduite, avec grand soin et une grosse productivité, c'est leur modèle de maraîchage que j'ai choisi de reproduire.

Le travail est très peu mécanisé, le seul moteur étant un motoculteur avec des outils variés, dont l'objectif est un travail minimal du sol.

Ce motoculteur est complété par de nombreux outils manuels très performants permettant de travailler une surface de 4000 mètres carrés environ à une seule personne.

M'étant également installé en élevage bovin, j'ai choisi de ne cultiver la première année que la moitié de cette surface, en attendant de trouver l'équilibre entre les deux ateliers.

Vous servir des aliments qui soignent

"Que ton alimentation soit ton premier médicament". Ce précepte attribué à Hippocrate a pour moi un sens particulier. Essentiel même.

Si le corps est bien nourri, avec tout ce dont il a besoin, les médicaments devraient être exceptionnels. 

C'est dans cet esprit que je compte produire et vous proposer des fruits et légumes d'une grande qualité gustative et nutritive, grâce au respect du sol et des fonctionnements naturels.

Pourquoi cette collecte ?

La mise en place de cet atelier a nécessité un emprunt de 70 000€, ce qui est considérable pour un nouvel installé.

Or ceci n'inclut que le matériel de production et je souhaite vous accueillir à la ferme pour une vraie vente "direct producteur".

J'ai donc besoin d'aménager un espace de stockage et une chambre froide, mais surtout, une salle de lavage et ... le magasin !

Cet hiver, les canalisations ont gelé dans le bâtiment. pour vous accueillir dans de bonnes conditions et assurer le bon état et la conservation des produits, j'ai besoin de votre aide.

Votre contribution est destinée à l'amélioration de votre accueil et à la préparation des produits.

- Génial, nous atteignons le seuil de 2 500€ espérés : nous pouvons isoler le local de vente et la salle de lavage attenante, pour vous accueillir dans une ambiance plus convenable et accueillante, tout en conservant mieux les produits et en vous donnant envie de revenir.

- Formidable, vous croyez en nous et vous nous aidez à atteindre 200% de l'objectif, soit 5 000€ : nous pouvons couler une dalle et isoler la salle voisine pour recevoir ensuite une chambre froide, mais aussi installer une table de triage et des sièges  ergonomiques pour nous préserver le dos !

- Fantastique : votre générosité et votre désir de nous aider vous pousse et nous aide à atteindre, disons 300% de l'objectif, soit 7 500€ : nous pouvons envisager l'achat de la chambre froide que nous espérons mais ne pouvons acquérir pour le moment et assurer une bonne conservation des produits en été, ainsi que des semences, toute l'année.