L'émancipation économique d'une coopérative de femmes

Notre objectif final : 6 000€ !

Vous aimez le chocolat ? Alors soutenez les Amazones ivoiriennes !

Il est possible que vous ayez déjà dégusté une barre ou un chocolat chaud fait avec les fèves de cacao en provenance de la Côte d'Ivoire, premier producteur de cacao au monde.

Loin de la mauvaise réputation des pratiques dans les plantations de cacao dans ce pays de l'Afrique de l'Ouest, les Amazones productrices de café cacao du Bélier (APROCCB) travaillent avec la vision de contribuer à la sécurité alimentaire de leurs communautés et surtout pour pouvoir envoyer leurs enfants à l'école. Dans la région du Bélier, qui repose pour son économie sur l’agriculture, les 350 femmes de la coopérative s’engagent dans une démarche globale, car même si la commercialisation de cacao en grain est actuellement l’activité principale, la vision de la coopérative est de développer des activités de transformation du cacao, mais aussi des produits vivriers pour créer de la valeur ajoutée. 

Dorothée Andoh, présidente des Amazones : « Nous sommes des guerrières du développement de notre territoire, pour le bien de nos foyers ». Nous souhaitons être reconnues pour notre contribution à l'économie de notre ménage en tant qu'agricultrices et transformatrices : nous supportons les frais de scolarité de nos enfants.

Les fermes gérées par les femmes sont des plantations agroforestières où elles produisent à côté des cacaoyers de l’igname, du manioc, des aubergines, des tomates, des épices… pour transformer ces produits en purée de tomates, sauce épicée ou caviar d’aubergine…

Actuellement, les femmes transforment déjà quelques produits, mais cette activité se fait dans leurs cuisines de façon rudimentaire (pour découvrir : ici et ici). Elles souhaitent mettre en place un système de vente groupée de ces produits avec une approche qualité consolidée, qui facilitera la commercialisation dans des circuits plus formels. Cette ambition nécessite une transformation qui répond aux exigences d’hygiène et de qualité réglementaires et impose un local aux normes.

En Côte d’Ivoire, l’accès au crédit est difficile pour les femmes qui peinent à mobiliser les garanties individuellement. Pour remédier à cela, la coopérative se projette développer un plan d’affaires solide en groupe pour mobiliser notamment un fond de roulement et les financements nécessaires pour l’achat de matériel.

Elles souhaitent également se renseigner sur le marché local afin d'affiner la présentation, le conditionnement et les critères gustatifs de leurs produits, par une étude de marché et des tests de vente sur des foires agroalimentaires.
La coopérative est appuyée par les agricultrices et agriculteurs membres d'AFDI – Agriculteurs français et développement international en Occitanie, qui l'accompagne pour renforcer les compétences en gestion administrative et financière, dans les techniques de transformation et dans les pratiques agroécologiques de production.

Un groupe d'agricultrices AFDI a visité la coopérative en février dernier. Sur la photo, Francine, Agnès, Hortense, Marie-Ange et Manon.

Les échanges entre les femmes de Côte d'Ivoire et de France ont été riches en découvertes, avec une multitude de sujets à explorer ensemble : techniques culturales du cacao, création d'étiquettes, fonctionnement coopératif et élaboration d'un plan de formation pour les adhérentes. Le partenariat a été signé en mai sur la base d'un premier plan d'action de 4 ans construit ensemble.
Découvrez le cri des guerrières, accompagné par Evelyne, une agricultrice de l'Aude.

Nous sommes fermement persuadées qu’en réponse aux défis désormais globaux, la solidarité et l’entraide transcendant les frontières sont essentielles pour découvrir des solutions durables.

Agnès en témoigne : « J’ai été frappée d’une évidence : à 4300 km de l’Occitanie, sous un autre climat, avec d’autres productions, dans un autre contexte culturel… les problématiques vécues par les agriculteurs et agricultrices sont les mêmes qu’en France ! »

Les agricultrices d'AFDI et les Amazones se sont mis d'accord pour mettre en œuvre une approche stratégique visant à atteindre l'autonomie financière, donc l'objectif de cet appel à votre générosité ne vise pas seulement l'achat de matériel ou un apport ponctuel.
La totalité de vos dons sera envoyée aux Amazones en Côte d'Ivoire, AFDI ne prélève aucun frais, mais sera aux côtés de ces femmes engagées pour les appuyer.

Avec 1300 €, 
Les Amazones peuvent faire une étude de marché, elles engageront un prestataire qui les aidera à construire la démarche, ensuite un groupe de jeunes sera formé à mener des enquêtes et collecter des données. Cet argent servira à payer le prestataire, les déplacements et à défrayer un minimum les jeunes membres de la coopérative qui mèneront ce travail.

Avec +1000 €, donc total 2300 €
Les Amazones peuvent faire l'étude de marché et tester leurs produits sur des foires. L'argent servira à payer la location des stands et les frais d'hébergement et de déplacement des participantes aux foires, et aussi pour imprimer des étiquettes, du matériel publicitaire.

Avec + 1700 €, donc total 4000 €
Les Amazones peuvent faire l'étude de marché, le test de vente sur les foires et élaborer un plan d'affaires. Elles doivent contractualiser avec un prestataire qui les aidera à établir les calculs de marge, les comptes d'exploitation. Elles doivent aussi actualiser leur base de données pour disposer des surfaces cultivées exactes, des rendements obtenus, etc. afin de rendre le plan d'affaires sérieux. L'argent servira donc pour payer le prestataire, payer les déplacements pour la collecte de toutes les données nécessaires, financer les réunions pour l'élaboration participative du plan d'affaire.

Avec +2000 €, donc total 6000 €
Les Amazones pourront présenter un plan d'affaires qui s'appuie sur une étude de marché et un test de marché et elles pourront disposer d'un fonds de garantie qui facilitera l'accès au crédit. Ce fonds remplacera les garanties difficilement mobilisables, mais indispensables.

Si vous voulez donner un coup de pouce aux Amazones, mais ne souhaitez pas payer par carte bancaire sur le site MiiMOSA, vous pouvez nous envoyer un chèque (à l'ordre de AFDI Aude) à l'adresse suivante : AFDI Aude, Loudes, 11400 Castelnaudary.

Merci pour votre soutien, car ensemble, nous pouvons tisser un véritable impact pour l’émancipation des femmes agricultrices, les appuyant à devenir des actrices essentielles du développement de leurs foyers et de leurs communautés.

Vous bénéficiez d'une réduction d'impôt à hauteur de 66 % du montant de votre don, si vous êtes imposable sur le revenu.