La boulangerie paysanne d'Emma

Bonjour, je suis Emma

J'ai repris la ferme de Sabadel en Haute-Loire il y a deux ans, une ferme diversifiée dont le cœur d'activité est la boulangerie. Le pain et les autres produits sont réalisés en bio à partir des céréales produites sur l’exploitation. 

Mais le four à bois traditionnel et l’installation montrent leurs limites pour permettre à mon projet d’être réellement viable. J'ai maintenant besoin de construire une vraie boulangerie à la ferme. 

Et ce projet ne se fera pas sans vous ! 

Qui suis-je ?

Emma d’Hurlaborde, avec un nom pareil je suis née pour travailler dur, j’ai 29 ans et je suis cheffe d’exploitation !

Issue d'une famille de docteurs en biologie, j’ai choisi de devenir agricultrice lorsque j’ai compris que l’alimentation était la base de la santé, et l'agro-industrie  la moelle épinière de la destruction des ressources naturelles : j’avais envie d’agir à l'origine pour trouver un maximum de sens. 

J’ai enchainé formation, stages dans des fermes puis dans un collectif de boulangers en Isère. A ce moment-là, je n’ai plus eu aucun doute sur ma vocation. Il me restait à trouver la ferme où m’installer. Ça n’a pas été facile. Jeune femme célibataire non issue du sérail, passionnée de tracteurs certes mais aussi, de Santiags roses, de cinéma de science fiction, d’électro expérimentale et de littérature fantasy... 

Et puis la rencontre a eu lieu : en Haute-Loire, à Sabadel. Une ferme en multi activités et dont le cœur de métier était déjà le pain.

La problématique :

Aujourd’hui mon laboratoire est installé dans ma maison d’habitation et mon four à l’extérieur. Un four à bois qui date de 1900. Vous imaginez ? Un tout petit laboratoire à côté du salon, pas du tout adapté aux gestes répétitifs de la boulange. Un four sensible aux aléas climatiques, difficile à allumer lorsque le temps est humide, dont la température fluctue. Et entre les deux un petit jardin à traverser histoire de s’assurer que je fais bien mes 45 000 pas quotidiens. Cela rend très difficile le développement de la production nécessaire à rendre viable le projet.

Sans parler de la partie amont du travail de boulangerie : le tri du blé et la meunerie, qui sont situés au bout du jardin, de l’autre côté de la maison. Je monte aujourd’hui 120 kg de grain à la meunerie, et je descends 80 kg de farine à la boulangerie tout cela à la main et chaque semaine. Le bois du four est également stocké loin de ce dernier, je l’amène a la brouette pour qu’il sèche au maximum dans le four encore tiède.

Ma production aujourd’hui et celle qu’il faudrait demain

Actuellement, je produis une seule fois par semaine, 5 variétés de pains au levain et des brioches et fougasses. Environ 120 kg de produits par semaine. Je vends ma production directement à la ferme et à l’AMAP du village tous les jeudis soirs.

J’ai aussi créé une gamme de Granolas, toujours en bio, les Granoléma, que je commercialise dans un magasin de productrices dans lequel je suis associée.

A la ferme, j’ai également un troupeau de 30 brebis et leurs agneaux, 3 vaches et leurs veaux, une jument et deux ânes, le tout sur environ 30 ha de terrain, en location en grande partie.

Je suis une des rares femmes seules à la tête d’une exploitation et croyez moi c’est un défi quotidien.

Le projet demain

Avec cette boulangerie je veux pouvoir répondre à une demande qui augmente, produire trois fois par semaine et dans des conditions qui me permettent de préserver ma santé et mon énergie. Des conditions qui répondent également aux normes en vigueur. 

L'objectif est de passer à 300kg par semaine l’année prochaine, pouvoir intégrer un autre travailleur et augmenter la diversité de ma gamme de produits : ajouter des produits pâtissiers, faire de nouveaux types de pains. J'aimerais livrer la cantine de ma commune, accepter les demandes en attente de commande de pains hebdomadaire des client.es en vente directe.

Pour cela j’ ai besoin de construire une boulangerie au sein de la ferme qui rassemble : les silos, l’espace de tri, la meunerie, la boulange, le four à bois et le point de vente.

Quelques photos pour vous partager un peu plus de choses :

Vous demander de contribuer à mon projet est une étape importante pour moi. Ce que je fais au quotidien, je le fais évidemment pour les gens, mes clients et clientes, mes ami.es, mes fournisseurs, mes partenaires. Je crois profondément que la vraie richesse ce sont les liens qui nous relient et que c'est de cela dont a le plus besoin, assurément. Alors, que mon outil de travail soit rendu possible par le collectif, pour moi, c'est magnifique.

Pour le financement des travaux de ma boulangerie, j'ai obtenu un prêt bancaire, parce que mon activité existe déjà et est prometteuse. Mais, ce prêt est bien loin de suffire à financer l'intégralité du projet qui représente un investissement de 200 000€. Mes capacités d'autofinancement sont, quant à elles, très limitées (je peux vous exposer la situation des petites exploitations agricoles mais ce serait trop long).

Cette collecte doit donc m'aider à financer l'achat du four, pièce maitresse de ma boulangerie, qui coûte 30 000€.

Les paliers de ce financement participatif sont les suivants : 

Palier 1 :  12 000€, c'est déjà un morceau important.

Palier 2 :  18 000€, vous commencez à sentir l'odeur du pain en train de cuire ? 

Palier 3 : 30 000€, je peux financer l'intégralité du four, c'est la joie et le soulagement.

Quelques infos sur ce fameux four : il s'agit de la référence de la marque espagnole Sebastia que j'ai découverte chez un confrère passionné. Un four rotatif rustique et breveté avec lequel on obtient un résultat de cuisson inégalable dans tous les types de pâtes et toutes les tailles de pain. Ce qui est précieux lorsque l'on manipule des levains et des farines à faible teneur en gluten et à fermentation lente. Le dernier modèle est spécialement conçu pour une boulangerie écologique, consommant peu d'énergie et adapté à la panification biologique.

Comment récupérer vos contreparties ? 

Si vous avez opté pour un don avec contrepartie, vous pourrez venir en profiter à la ferme à partir du printemps 2025, lorsque la boulangerie sera ouverte et pour une durée d'un an. Ce sera l'occasion de nous rencontrer et d'échanger ! 

Pour les contreparties à 10 et 35 euros, elles s'acheminent par la poste si vous n'êtes pas dans la région et que vous ne pouvez pas vous déplacer je peux vous les envoyer.

Et si les contreparties ne sont pas votre moteur pour contribuer, vous pouvez choisir un don libre sans contrepartie. 

Vous pouvez également m'adresser un chèque directement à l'adresse postale de la ferme, libellé à mon attention :

Emma d'Hurlaborde, La ferme de Sabadel, 8 sabadel, 43700 Saint-Germain-Laprade

Merci pour tout !