Une serre pour Sébastien !

 C'est une belle histoire … Un salarié de l'industrie devient maraicher par amour et crée une ferme qui ne demande aujourd'hui qu'à s'épanouir, avec des serres, un poulailler, des haies…

Je m'appelle Sébastien, j'ai 45 ans. Après 25 ans de salariat en usine, rien ne me destinait à l'agriculture et pourtant …  C'est une histoire d'amour qui m'y a amené, amour pour une personne installée en maraîchage. Quelques très belles années à vivre et travailler ensemble puis notre relation s'est effilochée avant de se terminer. 

Mais l'histoire d'amour avec le maraîchage, elle, continue…

J'aime la beauté avant tout. Beauté de la lumière, différente chaque jour, beauté des légumes, si généreux, beauté des fleurs, présentes partout, des insectes, innombrables…

Ce qui me plaît aussi particulièrement dans ce travail, c'est la liberté, l'absence de monotonie, et le plaisir qu'ont les gens à acheter mes légumes de saison le samedi matin. Je voudrai, avec mon petit marché, amener du dynamisme dans mon village, permettre aux gens de se rencontrer, et pourquoi pas, permettre à d'autres producteurs de me rejoindre.
 

Je suis installé depuis le printemps 2023 à Vilsberg, mon village natal, un tout petit village de 360 habitants situé en Moselle, non loin de la frontière avec l'Alsace.  

Après m'être formé pendant un an et avoir obtenu un diplôme de niveau Bac Pro en maraîchage biologique, la commune a accepté de me louer une très belle parcelle de plus d'un hectare à l'orée du village, au bord du chemin qui mène à la forêt. C'est pourquoi ma petite ferme s'appelle "Au Wald-Weg", littéralement "le chemin de la forêt".

J'ai fait mes premiers semis au printemps 2023, et depuis je vends chaque samedi les légumes du moment : tomates, courgettes, poivrons, aubergines, concombre cet été, courges, betteraves, choux en ce moment. Tout est certifié AB par Ecocert.
 

Je suis très attaché à certaines valeurs : 

La biodiversité tout d'abord. Je cultive toute la parcelle de 1.3 ha en agriculture biologique avec un travail du sol minimaliste, j'utilise des variétés anciennes, j'ai semé des très nombreuses sortes de fleurs pour attirer et nourrir les insectes, un apiculteur va installer des ruches en bordure de ma parcelle, je vais planter des haies et des arbres fruitiers...  


La production locale ensuite. De mon champ au marché du samedi matin, il y a exactement… 170 mètres !  Et lorsque ma production s'étoffera, je pourrai fournir un magasin bio situé à 2 km, ainsi que les salariés de mon ancienne usine à 12 km.



J'ai obtenu une aide de 9000 € de la Région Grand Est et j'ai fait un emprunt pour financer le démarrage de mon activité: achat de matériel et fournitures, amenée de l'eau jusqu'à la parcelle… tout cela m'a permis de produire les légumes d'été en plein champs.

Mais … pour durer, il me faut protéger les cultures et me diversifier.
 

Mon projet consiste donc à :

Financer deux serres de 9,30 m x 30 m, pour un total de 558 m² de surface couverte, qui protégeront les légumes du froid et me permettront de produire tout l'hiver. Ce sont des serres dites "froides", c'est-à-dire non chauffées, mais qui me permettront de démarrer les semis dès février, de produire des variétés précoces et tardives et de protéger les légumes de saison des excès climatiques. J'ai choisi d'investir dans des serres neuves, pour durer très longtemps. L'achat et le transport des deux serres reviennent à 16.000 € HT. J'assurerai le montage moi-même, au cours de l'hiver.

Construire un poulailler et un parc pour une petite centaine de poules pondeuses. Avoir de la vie animale sur une parcelle est très important, les poulettes pourront picorer, se nourrir des restes de légumes et fournir du fumier. La vente des œufs sera un très bon complément et m'assurera une trésorerie stable quelque soit la saison. Les matériaux pour le poulailler sont chiffrés à 4.000 € HT. Les poulettes arrivent en mars 2024. 
 

Protéger les cultures des vents dominants et du gibier en plantant des haies et en installant une clôture électrique. Les haies seront des haies champêtres, diversifiées, composées d'essences locales (charme, cornouiller, sorbier des oiseaux, sureau, érable champêtre…) et fourniront le gîte et le couvert à la petite faune sauvage (oiseaux de toute sorte, hérissons, lézards, orvets, crapauds…). La clôture électrique empêchera les sangliers et chevreuils d'entrer dans la parcelle et ce, sans restreindre la circulation des petits animaux. La plantation doit se faire cet hiver. Coût de la haie et de la clôture avec poste électrique : 4.000 € HT. 

Ces 16.000 + 4.000 + 4.000 = 24.000 € seront financés en partie par mes économies, en partie par un emprunt, mais cela ne suffira pas. 

J'ai besoin de toutes les bonnes volontés et de vos dons :

à hauteur de 7.000 € pour financer les deux serres (1er palier).

de 2.000 € pour participer au financement du poulailler (second palier)

d'un dernier palier de 2.000 € pour les haies et la clôture.

Aucun don n'est trop petit, chaque goutte d'eau contribue à former la rivière.

Vous pouvez continuer à me suivre sur ma page Facebook Au Wald-Weg, où je poste chaque semaine des nouvelles et des photos de la ferme. 

N'hésitez pas à en parler autour de vous, à vos amis, vos collègues et à tous ceux qui pourraient être intéressés ! Partagez sans restriction svp.

Je vous remercie du fond du cœur d'avoir partagé un peu de votre temps avec moi,

et je remercie tous ceux qui participeront 

un peu, beaucoup, passionnément à ce projet !

Vous pouvez participer via la plateforme Miimosa ou m'envoyer un chèque :

Sébastien Giessner, 22, rue principale, 57370 VILSBERG
 

Bis bald am Wald-Weg (À bientôt au Wald-Weg) !