Une pépinière de plantes aromatiques dans la Drôme

Je suis Floriane, je suis depuis quelques temps productrice, cueilleuse et distillatrice de plantes aromatiques et médicinales dans le sud est de la Drôme Provençale, au nord du Mont Ventoux.

Dès que j’ai pu cultiver des terres, j’ai fait appel à une amie pépiniériste pour qu’elle me fournisse en plants et boutures. Petit à petit, avec ses plants, je fais mes propres boutures. Cette année, cette amie arrête son activité, c’est donc le moment pour moi de devenir autonome sur la production des plants et boutures.

Je suis déjà en possession d’une mini-serre qui me permet de faire hiverner quelques plants mères de géranium et verveine citronnée, et de bouturer au printemps. Je fais aussi mes boutures d’automnes (romarin, thym, hélichryse italienne), mes semis (sauge sclarée) qui sont ensuite stockés entre des bottes de paille, sous un voile de forçage pour passer l’hiver. Il y a malheureusement des pertes, car ce système reste aléatoire, en fonction des températures de l’hiver. Au printemps, je fais les boutures de menthe, mélisse, estragon, sarriette… et semis de calendula, bleuet, origan, tagète, citronnelle, basilic...

    

Mon objectif est donc de monter deux serres. J’ai déjà acquis la première, de 24 mètres de long sur 7 de large, qui me permettra de travailler dès l’arrivée des premiers plants et boutures, mi-février. La seconde est celle dont j’aimerais financer l’achat grâce à cette cagnotte : elle fait 12 mètres de long sur 4 de large. J’ai prévu d’y installer un système d’irrigation adapté à la pépinière ainsi qu’une batterie et un panneau solaire qui me permettront de monter un système d’ouverture automatique des serres en fonction des températures. Elle sera également dotée d’un puit canadien, qui est un conduit enterré, aux travers duquel de l’air, provenant de l’extérieur, circule pour être ensuite insufflé dans la serre. Au cours de cette circulation, l’air échange ses calories ou frigorie avec celles de la terre. Car mes parcelles ne sont pas proches de chez moi. Et la réussite d’une pépinière se joue avec les températures…

Tout ceci me permet de mettre des plantes aromatiques et médicinales en culture. Je les transforme ensuite en huiles essentielles, hydrolats (eaux florales) ou huiles de massages, associés à mes récoltes et distillations de plantes sauvages ainsi qu'à celles de Thomas. Au final il y a toutes la gamme de crèmes de soins, de pommades et de baumes, d'huiles essentielles, d'eaux florales, de lotions et compositions (à base d'hydrolats) du GIE PAM Alpines que vous pouvez découvrir sur notre site.

Ma pépiniériste arrêtant son activité, c’est à elle que je rachète une partie du matériel :

La serre de 12 mètres de long sur 4 de large, ainsi que la bâche de culture : 450€

Il me faut pour les 2 serres 7 bâches, du fil nylon et des crochets d’attaches : 950€

Le panneau solaire et sa batterie : 600€

Part pour Miimosa (8%) : 200€

Si l'objectif de la collecte est dépassé, je pourrai :

- Louer une mini-pelle pour creuser les tranchées pour enterrer les bâches, ainsi que le puits canadien dans la petite serre qui évitera le gel : 300€

- Acheter un système d’arrosage par aspersion : 200€

Si vous préférez m'envoyer un chèque n'oubliez pas de me laisser votre nom, prénom et adresse mail. Ils seront ajoutés manuellement à la cagnotte et vous recevrez aussi les contrepartie :

Richard Floriane
7 Chemin de la Grande Terre
26570 BARRET DE LIOURE

Merci de m'avoir accordé un peu de votre temps et de vos économies ;) à très bientôt !