Un système d'irrigation et une chambre froide au Jardin !

Situé sur un plateau du Condroz, à Haut-Bois, dans la commune de Gesves, le Jardin des Mycorhizes vous invite à déguster des légumes et des fruits cultivés dans le respect du Vivant.

C’est un acte militant que de vouloir cultiver selon les principes de l’agriculture paysanne : revenir à une culture à échelle humaine, en prenant compte de la faune et de la flore indigène et en incluant dans notre paysage les familles qui nous font confiance.

Etre Artisane de la Terre, assurer la pérénité de la Vie du Sol tout en produisant des légumes, c’est ce que je veux.

Je me présente :
Astrid, 40 ans, maman de Naël, 7 ans et demi.
Je me suis lancée dans l'aventure du maraîchage en 2016, d'abord comme ouvrière dans le maraîchage géré par le CPAS de Gesves, comme article 60.
C'est là que j'ai su que ce que je voulais faire de ma vie : être maraîchère ! J'aime l'idée que cette petite semence va grandir, se transformer en plant et enfin donner un légume qui sera mangé par une famille.

Le Jardin des Mycorhizes est cultivé sur une très petite surface : 30 ares. Il a nourri 73 familles cette année et en nourrira tout autant l'année prochaine. Je propose des paniers de légumes diversifiés chaque semaine au GASAP d'Haut-Bois (GASAP = Groupe d'achat solidaire à l'agriculture paysanne). Les paniers sont remplis par les légumes du jardin, mais aussi par les légumes d'autres maraîcher.ère.s et des coopératives BIO.

Les légumes que je cultive sont diversifiés : des choux, des verdures, des tomates, des poivrons, des aubergines, des courgettes, des scaroles, des chicons, des champignons, des courges, des fenouils, des oignons ciboules, des aillets, des concombres, des haricots, etc.

Le Jardin des Mycorhizes existe donc depuis mars 2018. La saison 3 se termine et d'autres saisons faites de semences, de plants, de légumes, de sueur, de terre, de sourire, d'entraide se montrent à l'horizon...

Je travaille peu le sol, privilégiant le travail à la main, avec des outils non polluants. Mon motoculteur m'est pourtant bien nécessaire pour certaines tâches en début de saison. Je travaille sur planches semi-permanentes. Elles sont paillées avec différentes matières (paille, myscanthus, lin, déchets de culture, toile tissée, laine de moutons). Et ce pour maintenir la vie du sol.

Les mangeuses et mangeurs du GASAP m'offrent leur aide quand elles/ils le peuvent. C'est une chance d'être si bien entourée ! ❤

Il est temps, à présent, de penser à la durabilité de mon projet, tant au niveau de la production qu'au niveau humain.

C'est pourquoi je sollicite votre aide pour un investissement sur le long terme :

- l'installation d'une citerne à eau de pluie de 20.000L avec pompe professionnelle ;

- un sytème d'irrigation efficace d'un bout à l'autre du champ (100 mètres de long) ;

Ces deux premier points sont évalués à 12.500€

- une chambre froide, évaluée à 8550€

 

Dans le contexte actuel du climat que nous connaisons (plusieurs années de sécheresse à la suite), il est indispensable d'avoir un système d'irrigation efficace. Trop de pertes ont été essuyées ces 3 premières saisons. Les sols sont paillés et malgré cela, la terre sèche, les légumes feuilles (choux, laitues) sont voués à l'échec, les plants sèchent sur place et les ravageurs cherchent de quoi se nourrir et s'attaquent aux cultures. Il est donc urgent d'installer la citerne et la distribution d'eau dans les parcelles du champ.

La chambre froide vient en second plan. Elle me sera très utile au niveau gain de temps, étant seule à gérer le Jardin. *

Je pourrai récolter certains légumes la veille des livraisons de paniers et pourrai m'adonner aux soins du jardin avec un peu plus de sérénité, de légèreté. Je vous remercie donc pour votre soutien à ce projet !