Transformer un champ de monoculture en une forêt nourricière

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Résume

Comme l'indique le titre, nous voulons créer une forêt nourricière abondante et diversifiée ! Une forêt nourricière imite les processus naturels que l'on trouve dans les forêts indigènes, en intégrant nature et production alimentaire. Elle se compose de plusieurs couches, d'arbres, d'arbustes, de plantes couvre-sol, de plantes grimpantes, etc. Au lieu d'une seule espèce, c'est un écosystème autonome qui est créé. Néanmoins, les forêts nourricières ont besoin de temps pour s’établir. La couche de canopée, comprenant les arbres, nécessite intrinsèquement plus de temps pour se développer. Ce sera donc la première étape de notre projet. Et, c'est là que VOUS entrez en jeu. Nous avons besoin de votre aide pour acheter les différents arbres ainsi que les matériaux nécessaires pour planter et protéger ces arbres. Nous avons choisi des pépinières françaises, notre priorité étant les petites pépinières locales qui partagent notre vision envers la nature. Comme nous voulons créer un environnement biodiversifié, nous planterons 30 types d'arbres différents et diverses variétés au sein de chaque espèce. Et ce n'est que la première couche de notre forêt nourricière ! Au fil du temps, l'objectif sera de compléter les différentes strates avec des espèces appropriées.

C’est un projet ambitieux, nous sommes ainsi reconnaissants pour votre soutien. Ensemble, nous pouvons créer un monde où l’alimentation locale, saine et durable est accessible à tous.

Bonjour à tous,

Je m'appelle Franziska, j'ai 24 ans et je viens d'Autriche. Je voudrais vous raconter un peu ce qui m'a amené à écrire ces lignes aujourd'hui. Dès l'âge de 15 ans, j'ai su que je voulais contribuer à rendre ce monde meilleur. J'ai donc choisi d’étudier les sciences de l'environnement, ce qui m'a permis de comprendre l'impact de nos actions sur la planète. J'ai aussi pris conscience des conséquences néfastes de l’agriculture conventionnelle sur l’environnement : perte de biodiversité, érosion des sols, émissions de gaz à effet de serre, pollution des sols et des nappes phréatiques, ainsi que des inégalités tout au long de la chaîne de valeur et des problèmes de santé publique qu’elle engendre.

Pendant un projet de reforestation où j'ai fait du bénévolat, j'ai rencontré des personnes inspirantes qui m'ont fait découvrir un autre monde, un type d'agriculture très différent de ceux que je connaissais. J'ai eu l'impression d'avoir enfin trouvé ma place et une passion vraiment stimulante. J'ai eu la chance de pouvoir faire une spécialisation en agriculture durable pendant mes études. Cela m'a guidé un peu plus loin sur le chemin de l'agroécologie et des systèmes de production alimentaires alternatifs. Ces systèmes ont le potentiel d’agir en régulateur environnemental, de favoriser la biodiversité, de produire des aliments sains en quantité suffisante, et de promouvoir certains aspects socioculturels par la création d’espaces de loisirs, d'éducation et de construction communautaire.

D'une certaine manière, j'ai transmis le virus à mon partenaire Benoit, 25 ans, originaire de France. Nous nous sommes renseignés sur ces solutions alternatives par différents biais : des livres, des documentaires, des interviews vidéo, des workshops et des visites. Nous avons même suivi le cours d’agroforesterie de Martin Crawford, une référence dans le domaine avec plus de 30 ans d’expérience.

Aujourd'hui, nous décidons d’agir pour notre rêve plutôt que de rester pessimistes sur l’avenir.

Nous rêvons d'un monde où chacun peut avoir accès à une alimentation locale et saine. Un monde avec des chaînes de valeur courtes qui relient directement le consommateur au producteur, reconnectant ainsi le consommateur à l'origine de sa nourriture. Un monde où les gens accordent de l'importance à leur nourriture, de sorte que les déchets soient réduits au minimum. Nous pensons qu'une bonne alimentation est au cœur de la solution ! Bonne en termes de goût et de fraîcheur, bien sûr, mais aussi dans la manière dont elle est produite :  durable, en tenant compte de l'environnement local et des communautés.

Nous sommes convaincus que les forêts nourricières contribuent à la réalisation de cette vision. Mais qu'est-ce qu'une forêt nourricière ?

Les forêts nourricières

Les forêts nourricières sont une forme d'agroforesterie couramment pratiquée dans les régions tropicales et subtropicales (aussi appelés « jardins familiaux »). Elles remontent à près de 12 000 ans et imitent les processus naturels des forêts indigènes en intégrant nature et production alimentaire. Elles se composent de plusieurs couches, d'arbres, d'arbustes, de plantes couvre-sol, de plantes grimpantes, etc. Au lieu d'une seule espèce, c'est un écosystème autonome qui est créé. L’idée sur le papier est simple : reproduire ce que la nature fait si bien. Dans les faits, c’est un peu plus complexe.

La forêt nourricière est un système principalement composé des plantes vivaces qu’il faut planter de manière à maximiser les interactions positives entre les espèces et à minimiser autant que possible les interactions négatives. Cela rend le système plus résistant au changement climatique, augmente la biodiversité, diminue l'érosion, aide à construire un sol sain où les organismes du sol peuvent prospérer - ce qui densifie l’écosystème et rend plus difficile l'établissement d’espèces nuisibles. Ce système est conçu pour être circulaire, ce qui signifie que les intrants externes sont minimisés et que toutes les ressources du système sont utilisées. Les déchets ne sont pas considérés comme tels, mais plutôt comme une ressource pour un autre processus. La forêt alimentaire comprendra de nombreux arbres fruitiers (pommes, poires, pêches, prunes, cerises, kaki, coings, figues, mûriers, abricots, néfliers,...), des arbres à noix (châtaigniers, amandes, noix, noisettes...), des baies (framboises, fraises, ronces sans épines, cassis, mûres de Logan, olives d'automne...), des épices et herbes médicinales (basilic, origan, menthe, coriandre, persil, thym, ail sauvage,...), des légumes vivaces (poireau, chou, brocoli, chayotte, pois de senteur...), des plantes grimpantes (raisin, kiwi, ...) mais aussi des espèces plus méconnues -l’arbre à salade par exemple. Pour parfaire cet écosystème, des espèces pour favoriser la fixation de l'azote dans le sol et la biodiversité seront plantées. L'accent sera mis sur des variétés locales et résistantes.

Néanmoins, les forêts nourricières ont besoin de temps pour s’établir. Notre première étape consiste à planter la couche de canopée comprenant la majorité des arbres qui ont intrinsèquement besoin de plus de temps pour se développer. Et, c'est là que VOUS entrez en jeu. Nous avons besoin de votre aide pour acheter ces différents arbres.

Au début de l'année, nous avons pu acquérir un beau terrain agricole, entouré d'une rangée d'arbres. La première phase de notre projet consiste à planter 200 arbres sur environ 1 hectare de terrain.

Plans à long terme du projet

Les produits cultivés à la ferme seront vendus dans le cadre de l'agriculture soutenue par une communauté. Ce modèle agricole repose sur l'équité et la transparence, tant pour l'agriculteur que pour le consommateur. Il relie les producteurs et les consommateurs au sein du système de production. Le consommateur achète d'avance une part d'une exploitation agricole, ce qui assure la sécurité financière de l'agriculteur pour la saison en cours.

En retour, le consommateur reçoit régulièrement une cagette de produits frais et participe aux décisions concernant la production à la ferme. Le consommateur est maintenu au courant par le biais de bulletins hebdomadaires et d'événements de ce qui se passe à la ferme. De cette manière, le consommateur sait précisément comment ses aliments sont produits. Ce modèle encourage un paiement solidaire, basé sur le travail nécessaire à la production des aliments. Cela implique que tout le travail effectué dans l'exploitation est présenté de manière transparente. Le temps (en moyenne) nécessaire pour le produire est calculé. Sur cette base, les consommateurs décident du taux horaire qu'ils souhaitent accorder. Cela permet aux personnes ayant un revenu plus élevé de payer davantage, de sorte qu'un membre de la communauté ayant un faible revenu puisse également avoir accès à des aliments locaux de haute qualité, tandis que l'agriculteur reçoit un salaire équitable. Globalement, l'objectif est que l'agriculteur puisse obtenir un salaire équitable tout en incluant des personnes de toutes les classes sociales dans la communauté. Il s'agit d'une économie basée sur la confiance. Aux Pays-Bas, les municipalités ont commencé à accorder des subventions pour ce système afin de le rendre encore plus accessible aux personnes à faibles revenus.

Un autre aspect important de la ferme sera le partage des connaissances. Nous voulons inviter les gens à venir voir ce que nous faisons et pourquoi. Nous voulons leur montrer qu'il est possible de mettre en place un système alimentaire durable calqué sur la nature. Dans le cadre de ce concept, nous prévoyons de mettre en place des ateliers pour enseigner aux gens comment mettre en place ce système par eux-mêmes. De plus, nous voulons offrir aux futures générations une expérience éducative en plein air, un espace amusant pour découvrir la nature et apprendre comment produire de manière durable.

Dans l'avenir, nous envisageons la possibilité de mener des recherches à la ferme. Actuellement, l'agriculture industrielle fait l'objet de nombreuses recherches, alors qu'il faudrait davantage de connaissances scientifiques sur les systèmes alimentaires alternatifs. Nous aimerions y contribuer en proposant des stages et des projets de thèse.

La collecte servira à acheter les arbres qui seront plantés sur le terrain, ainsi que les matériaux nécessaires pour planter et protéger ces arbres. Nous avons choisi des pépinières françaises, notre priorité étant les petites pépinières locales qui partagent notre vision envers la nature.

Comme nous voulons créer un environnement biodiversifié, nous planterons 30 types d'arbres différents et diverses variétés au sein de chaque espèce. Et ce n'est que la première couche de notre forêt nourricière ! Au fil du temps, l'objectif sera de compléter les différentes strates avec des espèces appropriées. Vous trouverez ci-dessous un aperçu des arbres que nous prévoyons d'acheter :
 

Montant total : 3022+915 = 3937 €

Si vos contributions dépassent 100% de cet objectif, nous les utiliserons pour financer la réalisation d'une haie qui permettra d’augmenter la biodiversité et de protéger du vent les plantations.

Nous sommes reconnaissants pour votre soutien à notre projet. Ensemble, nous pouvons créer un monde où l’alimentation locale, saine et durable est accessible à tous.

Pour les contributions par chèque, voici mon adresse postale :
11 lieu dit le Drennec, 29400 Landivisiau

N'oubliez pas de préciser vos nom, prénoms et votre adresse électronique. Ainsi, vous serez ajoutés à la liste des contributeurs.