The new botanist

La majorité des jardins privés sont des déserts écologiques. Ils ne peuvent pas soutenir le développement de la biodiversité locale, en particulier en milieu urbain, parce que les espèces végétales qui y sont généralement implantées ne sont pas adaptées aux climats locaux ni à la géologie des sols.
 
Or, une flore inadaptée aux conditions locales conduit généralement à une surconsommation d’eau dédiée à l’arrosage, à une fragilisation du végétal qui pousse les jardiniers désemparés à utiliser des produits phytosanitaires malheureusement pollueurs des cours d’eau et des nappes phréatiques et destructeurs pour les autres espèces - la loi Labbé interdit les produits les plus dangereux pour l’être humain. Par ailleurs, dans la majorité de nos jardins, de mauvaises pratiques de jardinage asphyxient les sols, tuant ainsi la faune indispensable pour une bonne qualité de sol. Cette situation favorise l’apparition de plantes que l’on ne souhaite pas toujours dans un jardin. C’est un cercle vicieux qui se met alors en place.

En France, nous avons plus de 18 millions de jardins privés et seul un très faible nombre d’entre eux ont un impact écologique positif.

Le constat

L’année dernière, je cherchais des plantes avec comme intention de faire revenir une biodiversité qui corresponde aux conditions climatiques et environnementales locales. J’ai constaté qu’il était difficile, voire impossible (!) de trouver cette offre dans la grande distribution de végétaux mais qu’une offre émergeait chez des pépiniéristes engagés.

Mais trouver les plantes adaptées aux conditions de mon lieu d’habitation parmi celles proposées par les pépiniéristes engagés n’était pas simple non plus. Un pépiniériste engagé en Bretagne propose essentiellement des plantes adaptées au climat océanique. Comment reconnaître celles qui supportent naturellement le climat et la terre de mon lieu d’habitation ? Cela requiert une connaissance d'écologue (scientifique expert.e de questions écologiques).

La solution ! 

J’ai donc commencé à développer une application smartphone l’été dernier.

• pour aider les jardiniers amateurs et professionnels à scanner leur jardin pour calculer son score écologique, 
   
• recevoir des recommandations de plantes mieux adaptées que celles que l’on trouve dans nos jardins actuellement
   
• entrer en contact avec des professionnels engagés : éco-paysagistes et pépiniéristes écologiques. 
   

Grâce à cette application, nous pourrons :

Les démarches que je mène  

Depuis un an, je travaille à temps plein sur ce projet. J'ai consulté des écologues, éco-paysagistes, des ingénieurs du paysage, des jardiniers amateurs et professionnels, des pépiniéristes. Les retours des personnes que je rencontre (jardiniers, pépiniéristes, écologues) sont généralement positifs et cela m'encourage dans la poursuite du projet.

Voici quelques copies d'écran de mon prototype (The good botanist est devenu entre temps The new botanist).

Enfin, pour mieux comprendre les enjeux scientifiques locaux, je suis des cours au conservatoire de botanique de Bailleul. 

En janvier 2023, je me suis rapprochée de France Active qui me soutient dans cette phase d'émergence du projet.

En ce moment, les développements de la version ß de l'application ont commencé. J'aimerais la rendre disponible dans les stores pour septembre 2023.

Le mois dernier, le bureau d'études L'Atelier d'Ecologie Urbaine a décidé de soutenir le projet en m'offrant une centaine d'heures d'ingénierie en écologie, et 3 pépiniéristes (les pépinières de l'Handries à Bailleul, Pariciflore en région parisienne et Brin d'herbe dans le Puy-de-Dôme) ont rejoint l'opération. J'en profite pour les remercier chaleureusement.

Quelques mots sur qui je suis...

J'ai 47 ans. Passionnée de sciences et de nature, ce projet s'est imposé à moi, un peu par passion pour la botanique, beaucoup par quête de sens, ce besoin de ne pas être passée pour rien sur Terre.

Aujourd'hui, j'y passe l'essentiel de mon temps. 

Aujourd'hui, pour aller plus loin, j'ai besoin de réaliser un test de commercialisation avec comme objectif de réaliser 100 préventes au cours de la campagne de financement participatif via MiiMOSA. 

Les préventes me permettront de bien prendre en compte les attentes des jardiniers (accompagnement, suggestions, prise en compte des questions esthétiques,...), de sélectionner les premières plantes avec mes premiers partenaires, de valider les aspects scientifiques relatifs à l'écologie et de m'assurer que les partenaires, pépiniéristes en particulier, puissent y trouver de bonnes conditions pour développer cette nouvelle filière de plantes adaptées à chaque région. 

Voici ce à quoi ressembleront, à l'âge adulte, les plantes que vous pourrez recevoir en contrepartie (viorne obier, viorne lantana, thym serpolet, fusain d'Europe, knautie des prés, aubépine,... et bien d'autres !).

Les sommes récoltées serviront à :

• terminer le développement de la version ß et commencer le développement de la version 1 de l'application pour un montant de 17 000€. 
   
• mettre au point un partenariat avec des pépiniéristes engagés dans au moins 4 régions horticoles de France sur 8 . Organiser la logistique pour la livraison, mettre au point l'offre de végétaux, former les pépiniéristes à l'utilisation de la plateforme de vente et intégrer leurs premiers retours pour améliorer l'application (8 000€).
   
• créer et animer une communauté the new botanist, solide et ancrée dans les valeurs du projet : le respect de toute forme de vie (5 600€, pour 4 mois d'animation).

Chaque contribution est plus qu'une aide financière ! C'est aussi un encouragement à poursuivre et un soutien moral de tous les instants. Alors, par avance, un grand merci à chacun d'entre vous qui soutenez le projet !

Vous pouvez également participer par chèque à l'adresse ci-dessous (évidemment, les contreparties seront similaires à celles indiquées sur MiiMOSA) : 
Miriam Dzah
2 cours du buisson - bâtiment 3 
77186 Noisiel

Et n'hésitez pas à m'envoyer vos questions à l'adresse mail suivante: miriam.dzah@gmail.com.