Sauvons la faune pendant le fauchage et les moissons !

Je me présente en quelques lignes, Jean Noël 47 ans chauffeur routier de nuit et cavalier par passion, j'habite dans le département du Cher dans le Centre de la France. Ma conjointe ayant créé une écurie de chevaux de propriétaire, bordée de prairies et de bois, d'où une faune assez variée faisant partie de notre environnement. 

J'ai ressenti le besoin de leur venir en aide en faisant de la prévention. J'ai été conforté dans ma réflexion lors d'une discussion avec l'agriculteur voisin qui malheureusement se retrouve souvent confronté à des accidents chaque saison. 

Etant dans un département de céréales et d'élevage, mon action pourrait être mise à disposition aux agriculteurs lors de moissons et fauchage. 

J'ai donc acquis mon brevet de télé-pilote depuis 3 ans, me permettant de pouvoir voler en toute sécurité et dans le respect de la réglementation en vigueur.

Préserver la faune sauvage lors de la fauche de vos prairies et moissons.

Pour de nombreuses espèces, les prairies constituent un habitat riche en nourriture ainsi qu’un site de protection et de reproduction. C’est notamment le cas pour le chevreuil et le lièvre, ainsi que pour certains oiseaux nicheurs au sol : perdrix, faisan, alouette des champs, caille des blés, râle des genêts, bruant proyer, bergeronnette printanière…

Quel impact ?

Les prairies ne doivent pas se transformer en cimetières lors de la coupe des foins à cause des faucheuses. D'autres animaux sont également menacés.

Selon la statistique fédérale de la chasse, près de 2000 faons sont tués chaque année par ces faucheuses. Les chiffres réels devraient être encore bien supérieurs.

Les faons nouveau-nés nécessitent un couvert végétal pour se protéger. Dans les milieux ouverts, les prairies hautes répondent bien à cette exigence. Au cours des deux premières semaines de vie, la technique que les faons emploient pour se protéger contre les prédateurs est, outre le fait qu’ils n’émettent aucune odeur, une activité minimale basée sur le mimétisme dans le milieu de vie (camouflage grâce à leur pelage tacheté) et une immobilité surprenante. Mais cette dernière est renforcée par la peur paralysante créée par l’arrivée d’une bruyante et imposante machine agricole.

Les accidents lors de la fauche des prairies, souvent mortels, sont donc dus à cette stratégie d’autodéfense censée les protéger des prédateurs. Enfin, les espèces diurnes (perdrix, faisans…) sont particulièrement vulnérables aux travaux réalisés durant la nuit.

Les répercussions ne se limitent pas uniquement à la faune sauvage, mais peuvent aussi concerner les animaux d’élevage car les cadavres contaminent le fourrage, ce qui peut mener à des intoxications graves, surtout des chevaux ou des vaches (botulisme).

La recherche des animaux est également possible via des méthodes plus évoluées. Citons la détection par caméra thermique montée sur drone.

Ce  système détecte les endroits présentant des différences thermiques sur une zone survolée par le drone. Les coordonnées GPS sont directement transmises sur l’écran. Les sources de chaleur localisées sont enregistrées et peuvent faire l’objet d’une recherche au sol. Ces systèmes « high-tech » sont relativement efficaces pour les animaux. Le signal émis dépend en effet de la taille de l’animal, de sa température de surface et de son émissivité, mais aussi de la végétation s’interposant entre l’animal et le capteur, des conditions atmosphériques…

Une fois les jeunes animaux ou les nids repérés, il faut mettre les premiers en sécurité ou marquer l’emplacement des seconds afin que les zones dans lesquelles ils se trouvent ne soient pas fauchées. Lors de la manipulation des faons et des levrauts, il faut éviter de les charger d’odeurs humaines, au risque qu’ils soient abandonnés par leur mère ou détectés par des prédateurs. Il est nécessaire de se frotter les mains avec de la terre et de l’herbe et de ramasser les animaux avec une couche de protection d’herbe. Ces derniers pourront alors être transportés à l’abri sous quelques buissons proches.

Ayant acquis mon brevet de télé-pilote déclaré à la DGAC, je pourrais ainsi mettre mon expérience à disposition de cette cause qui est la sauvegarde de notre faune sur notre territoire.

Grace à vous, à  votre envie de vous impliquer dans le sauvetage de la faune menacée par les machines agricoles et votre souhait de faire chuter les statistiques liées à ce  problème, vos dons me permettront de financer l'achat un drone équipé d'une caméra thermique, le prix est de 2500 € TTC.

Encore un grand MERCI !