Pour perpétuer un savoir faire de plus d'un siècle...

PRESENTATION

La ferme de «La House» est une exploitation de vaches laitières Holstein gérée par la famille Rixhon depuis plus d’un siècle. Sise à Ferrières en province de Liège, cela fait quatre générations que l’on y produit du lait dans une superbe bâtisse, classée aux monuments et sites, datant du 16ème siècle.

Cela fait aussi 100 ans que cette famille, passionnée par l’agriculture et l’élevage, fabrique du beurre de baratte en bois traditionnelle, au lait cru, au goût unique et prisé des petits et grands ; au petit déjeuner, au lunch de midi, à quatre heures pour le gouter, le soir dans un sandwich ou encore, bien entendu, pour les plats cuisinés…

Le seul souci de la famille Rixhon est de fabriquer des produits de qualité, avec le précieux lait de leurs vaches. La transmission de leur savoir-faire au fil de toutes ces années nous permet d’étendre sur notre pain un beurre de haute qualité et gustativement apprécié par nos clients.

Si j’en parle de cette façon, c’est parce qu’il y a 22 ans j’ai épousé «la-fille-de-la-ferme», faisant partie, comme son frère – l’actuel exploitant de La House – de la 4ème génération de la famille Rixhon. Et j’ai découvert le lait, la crème, le beurre, la maquée, le fromage blanc… les vrais, ceux qui n’ont pas parcouru des kilomètres avant d’arriver sur ma table, ceux qui n’ont pas été transformés par l’industrie alimentaire, ceux qui sont authentiques.

J’ai aussi découvert le dur labeur d’une exploitation agricole et les problèmes qui y sont liés… Le secteur du lait est un secteur en difficulté – vous en avez tous entendu parler dans les médias ces dernières années –, la fabrication et la vente de beurre doux et salé n’est presque pas rentable.

Le beurre, diabolisé dans les années 70 et 80 a été, à tort, considéré comme un poison par les scientifiques et un lobby de l’industrie alimentaire, avant d’être réhabilité par ces mêmes scientifiques pour ces vertus diététiques dans une alimentation équilibrée. (Voir article dans LE VIF – L’Express de juillet 2014)

Consommer des produits de qualité, naturels et en circuit court est sûrement la meilleure façon de sauvegarder notre agriculture et notre bien-être. (La ferme de La House sera labellisée BIO en janvier 2018).

C’est dans cet esprit que je veux redynamiser le beurre de baratte fermier aux yeux du grand public et contribuer à lui rendre ses lettres de noblesse.

Designer de produits de formation, j’ai travaillé pendant plus de vingt ans dans un secteur où il faut toujours faire plus, toujours moins cher, toujours plus vite et souvent à l’encontre du bon sens et de l’humain. J’ai envie aujourd’hui de développer un autre produit, un autre qui en vaut la peine… J’ai donc appris, ces derniers mois, à faire du beurre avec l’aide et le savoir-faire de la maman de mon épouse et de son oncle. J’y ai pris «goût» ! Je me suis formé, j’ai contacté et rencontré un technicien agronome de l’EPASC, spécialisé en transformation des produits laitiers, afin de comprendre le processus de production. J’ai discuté avec une représentante de Diversiferm à propos de mon projet et je suis accompagné dans une coopérative d’activités comme porteur de projet. Et je suis de plus en plus motivé et convaincu ! La transmission d’un savoir-faire de tradition alliée à l’expérience des professionnels du secteur laitier ne peuvent que me conforter dans cette entreprise.

LE PROJET DE DIVERSIFICATION

Les beurres salés et non-salés, moulés à l’ancienne en motte de 250g à l’aide d’une forme en hêtre, sont disponibles dans leur nouvel emballage. Ce nouveau packaging était la première étape de mon projet.

La seconde est le développement d’une gamme de beurres aux aromates de nos campagnes.

Donner une plus-value à ce savoureux produit, en l’agrémentant d’aromates, est pour moi une des solutions pour diversifier les produits laitiers des petits producteurs de beurre et valoriser ainsi leur travail. Les premiers essais sont encourageants… Et les dégustations entre amis et avec l’avis de professionnels sont plus que motivantes ! Plus de dix recettes sont déjà au point. Des professionnels de l’horeca, fromagers, épiceries fines et autres nous soutiennent déjà en achetant les beurres traditionnels et sont séduits par mon projet…

Ces beurres aux aromates s’appelleront «Les Beurres d’Anne», un clin d’œil à mon épouse de qui vient cette idée de beurres aux herbes il y a 5 ans et qui, comme la famille Rixhon, me soutient dans mon entreprise… J’ai choisi l’illustration d’une gorgone pour le logo, en référence à la mythologie grecque. L’une des trois sœurs Gorgones, Médusa, était maléfique et vouée à l’exclusion avant de devenir une fille belle, charmante et sensible telle que l’ont décrite les écrivains modernes. La comparaison avec la réputation du beurre me plaisait bien! Et puis cette femme à la chevelure serpentine est aussi l’emblème des armoiries de la commune de Ferrières… L’identité visuelle était trouvée 

 

Ces nouveaux beurres aux aromates seront distribués dans les magasins locaux avec lesquels j'ai déjà pris contact et qui vendent déjà le beurre doux et salé de la ferme de La House. Le groupe d'achats communs du village. Le fromager du village voisin. L'épicerie fine du village... A la ferme de La House bien entendu !

Un réseau de clients restaurateurs se forme et certains d'entres eux travailleront avec moi sur un concept d' "apéro-beurre"... 

Afin de mener mon projet à bien, il faut investir un peu… Des beurres aux aromates, c'est d'abord et avant tout du beurre !

 La vieille baratte en bois à besoin d’une réfection bien méritée, la beurrerie a elle besoin d’être réaménagée, le nouveau produit doit avoir un packaging approprié et une vitrine sur internet est indispensable… Nous avons déjà investi dans la première étape. Nous avons, maintenant, besoin de votre contribution pour la seconde...

1. Nouveau moteur avec régulateur et réfection de l'axe et de la mécanique.
   1 450€. Cette baratte en bois est aussi vieille qu'indispensable pour la fabrication du beurre au lait cru artisanal.
2. Etagère basse inox + Lave-mains inox avec commande au genou. 300€
3. 1 meuble évier + 1 table armoire inox.  850€
4. Armoire murale inox. 300€. Si ces trois précédents points nous apporteront un certain confort de travail, ils sont aussi fortement conseillés ou imposés par l'AFSCA.
5. Impression du nouveau packaging.  250€. 
6. Mise en ligne du site web. 950€.  Aujourd'hui, pour vendre un produit, il faut se montrer et communiquer ! Ce site permettra d'informer les consommateurs sur le produit. Qui sommes-nous?  Où est-ce fabriqué ? Où peut-on se le procurer ? Plus d'autres informations pratiques : Le calendrier des beurres de saisons, des recettes... Le nom de domaine est déjà réservé !
7. Armoire à froid positif régulée. 450€. Il s'agit en fait d'un frigo à t° réglable entre 4°C et 12°C. Pour "travailler" le beurre, il doit avoir une température supérieure à 10°C. Ensuite, il doit être stocké en dessous de 7°C. 
8. Un robot de coupe professionnel. 450€. Pour les aromates, j'utilise des épices et herbes fraiches que je hache plus ou moins finement... Le robot de ma femme ne va plus tenir très longtemps !
9. Si vos dons dépassent mes espérances, nous rénoverons les murs, le plafond et la porte d'entrée afin que le local soit plus pratique pour le nettoyage et plus proche des normes actuelles. 2 000€.

 

Je vous dis dores et déjà merci et me réjouis de vous accueillir à la ferme pour découvrir ou re-découvrir la fabrication du beurre... Et y goûter bien entendu !

Jean-Luc Dries.

 

"L'amour, c'est comme le beurre, ça rend tout meilleur."

Charles Simmons, 1924 - 2017.