Pinard with Altitude. Le vin de montagne a besoin de vous !

Salut mes pinardeurs,

 

 

Sale gueule hein ? La rançon de la gloire il paraît. J'ai enfin commencé à collecter les greffons de sélection massale (vieilles sélections avec de la variété génétique, mais surtout un potentiel qualitatif bien plus important dans celles que j'ai choisi) un peu partout dans la moitié est de la France. Sur la photo ci-dessus, j'en chie pour porter le fagot de Clairette Blanche collecté dans les vignes du Chateau St Cosme à Gigondas. C'est là que j'ai compris qu'on est jamais si bien aidé que par ses amis. Alors j'ai fait appel à ce qui se fait de mieux, mes vendangeurs de la première heure, pour reformer le power trio de 2018.

 

                                  Nono, et Francky, le sang de la vigne.

 

Nous voilà en route pour Cornas le lendemain, vers les belles et vieilles Syrah de Guillaume Gilles (150 ans quand-même, rendez-vous compte). On a évidemment commencé par déguster les merveilleux vins de Guillaume, en bons professionnels. Puis on est allé récupérer les fagots dans la parcelle, première parcelle historiquement plantée en vigne dans la plaine de Cornas, excusez du peu !

Autant vous dire qu'on a galéré comme pas possible pour les faire rentrer dans le fourgon. Et tout ça sans encore savoir à quelle sauce on serait mangé à Mâcon pour les bois de Gamay.

 

En gros ça ressemblait à ça :

 

Mais on a continué en espérant que les greffons de Gamay soient plus courts. Et miracle, ils l'étaient ! Dans les chassagnes (grosses dalles calcaires) du coteau de Cruzille, ou au paradis c'est selon, on a pu collecter ce qui sera probablement le clou du spectacle dans quelques années.

 

                                    Une certaine idée du paradis.

 

Comment je le sais ? Mais parce qu'après avoir ramassé les bois on est encore une fois allé goûter ! Et visiter le domaine avec Alain et Julien Guillot, père et fils, et Max, un des employés du Clos des Vignes du Mayne à la barbe soyeuse. On a échangé, j'ai soigneusement noté les conseils et on a goûté leurs incroyables vins. L'émotion ressentie est difficile à décrire ici, je ne peux que vous inviter à y aller. Et chez Guillaume à Cornas aussi d'ailleurs !

 

                                                  Le saint des saints.

 

  La récolte finie, on a rejoint notre appart à temps pour voir l'OM perdre sans la manière, mais l'essentiel était ailleurs.

 

 

                  Vous vous doutiez bien qu'on a profité des produits !

 

 

La semaine prochaine, rebelotte avec le Mollard (oui je sais) de Yann à Théus.

BA