Le Xiringuito, un bus-restaurant des saveurs de mon jardin !

Le maraîchage comme toutes autres cultures sont des systèmes artificiels. Nulle part dans la nature tu peux trouver une telle abondance. Nous créons des oasis en plein désert c’est normale que des populations arrive pour ce rassasier vous ne ferriez pas la même chose. Nous demandons beaucoup à nos sols, plus que ce qui se produirait naturellement c'est un faite. De plus nous exportons une grosse quantité de ce qui devrait normalement retourné à la terre pour l’enrichir. C’est donc par définition artificiel. Mais il est possible de produire sans détruire la nature. Des centaines de milliers de personnes recherchent. Jusque dans des labos. Ça pour trouver des solutions, de nouvelles techniques. Mais aussi des centaines de millier d'anonymes font la même chose à leurs échelles et c'est comme ça que ça va avancer les solutions existe et sont porté de mains. Il faut sortir de ce que veulent bien nous dire les grands groupes ou les syndicats qui sont censés fédérer nos exploitations.

Si un agriculteur ne veut cultiver que le cul vissé dans son tracteur, il n’a pas envie de faire ce métier. Qu'il laisse sa place, qu'il aille trouver un boulot qui lui convienne. Il ne sera que mieux. Je n'ai rien ni contre personne, il en faut pour tout le monde et c'est tant mieux. Ce métier doit se faire par vocation, ou tout du moins avec envie sinon c'est une torture. On se retrouve à entendre des agriculteurs qui ne consomment pas leurs produits, ça fait peur. Soyons fière d’être des paysans.

Ce qu'il nous faut c'est un retour en arrière vous vous dite encore un rétrograde. Oui c'est vrai ! Je trouve qu’on va trop vite. Mais pas seulement. Il nous faut un retour à une agriculture paysanne, vivrière, comme au temps de nos ancêtres avant le plan Marshall et ces conneries de chimie et de remembrement. Avec les progrès que nous avons faits sur la connaissance de plus en plus poussé que l'on a de nos sols et de son fonctionnement. La compréhension que l'on a acquérir sur les interactions entre les plantes, les arbres et les champignons, de la communication et l’entre aide qu'il peut y avoir entre eux. Nous avons des possibilités énorme de produire en quantité suffisante pour nourrir tout le monde sans détruire nos sols et nos nappes phréatique ni notre santé. Il suffit d'en prendre conscience et de le vouloir il n’y a pas de secret. Quand j’entends « ce n’est pas avec du BIO qu’on va nourrir la planète » ça m’hérisse le poil. Surtout quand on voit les quantités de nourriture jeter simplement à la poubelle.