L'Empoteuse : affamons les bulles à verre

 

La petite histoire

A la naissance de mon bébé, soucieuse plus que jamais de lui préparer une belle planète, j'ai commencé à faire mes courses en vrac et à acheter local. Je suis vite devenue accro : des produits sains et délicieux qui profitent à la planète mais aussi aux producteurs qui vivent autour de moi... Seule ma poubelle a commencé à broyer du noir. 

J'ai lu quelque part sur Internet que le recyclage du verre avait un coût carbone très élevé. En raison de la température de 1500 °C nécessaire à la fonte, on estime que le verre recyclé émet trois fois plus de CO2 qu'un récipient en plastique sur tout son cycle de vie. J'ai vérifié l'info, et j'étais abasourdie : pour que ma démarche ait du sens, il fallait mettre les bulles à verre au régime. 

Au bout d'un moment, les petits bocaux ont commencé à s'accumuler. J'ai dû acheter une étagère de plus, et donner des instructions à mon conjoint. "On garde ceux dont les couvercles sont interchangeables... ceux qui ont une forme bizarre, on les met au garage." Même en faisant mes propres sauces tomates, je devais me rendre à l'évidence : j'avais beaucoup trop de verre dans mes placards. 

Et en parallèle, quand je faisais mes courses en vrac... je n'en avais jamais assez. Mal dimensionnés, couvercles abîmés, je me débattais avec des bocaux qui finissaient toujours par manquer à l'appel au moment d'acheter le choco. 

Faut pas avoir fait science-pot... 

Pour une petite structure, mettre en place un système de récipients consignés, c'est plein de contraintes. Pour un producteur de confitures belges, aller rechercher ses pots à gauche et à droite, quel défi logistique ! 

Ce que je propose, c'est un service de mise à disposition, de récupération et de nettoyage de récipients en verre consignés, en Région wallonne et à Bruxelles. Forte d'une longue expérience dans l'import-export, la logistique ne me fait pas peur !

De l'agriculteur qui veut faire des conserves de légumes au rayon vrac où les pois chiches coulent à flots, en passant par le traiteur dont l'inimitable choucroute ravit les papilles, chacun pourrait bénéficier d'un système simple et accessible. Je m'occupe de les fournir, de les récupérer dans les points de vente, de les nettoyer et de les redistribuer. 

J'ai choisi des modèles de bocaux empilables dont j'apprécie la solidité et les couvercles résistants et interchangeables. Ces bocaux sont fabriqués en Europe, et ma première station de lavage est située en plein centre de la Belgique : le bocal local qui me parle ! 

Pour les tartinades, je proposerai aussi des petits bocaux... Et à terme, j'aimerais aussi nettoyer et redistribuer les bouteilles de jus de fruit qui existent sur le marché. 

Qui empote un oeuf empote un boeuf !

Je proposerai aussi des récipients en verre destinés aux plats à emporter ou au service à la découpe (viande, poisson, fromage...). Ces récipients seront disponibles à un prix accessible chez les commerçants, et récupérés en cas d'accumulation. Pour les plats à emporter, je propose des pochettes de couverts en tissu de récup !

Un coup de pouce ? C'est impotant ! 

Un petit capital de départ me permettrait d'acheter le matériel pour les premiers mois. Je vous remercie du fond du coeur pour votre soutien ! N'hésitez pas à partager le projet, non seulement parce que votre voisin aura peut-être envie aussi d'y mettre une piécette, mais aussi parce qu'il connaît peut-être quelqu'un dont la belle-soeur a une amie qui est à la recherche de ce genre de services... 

En soutenant ce projet, ce ne sont pas que de chouettes petits cadeaux que vous vous offrez (et pourtant si ! Regardez à droite..) mais surtout un aller-simple pour une chouette aventure de réduction de coût carbone, d'emplois locaux de qualité, d'économie circulaire à dimension humaine !

J'ai reçu quelques informations début janvier qui me permettent d'affiner le budget de départ. J'ai, dès lors, abaissé un peu le plafond à atteindre. 

- Avec 1200 €, je finance ma première commande de bocaux 580 ml. C'est mon produit phare et le plus pratique pour faire ses courses en vrac. 

- Avec 600 € de plus, je finance ma première commande de petits bocaux pour les tartinades. A nous les houmous et les tapenades made in Belgium <3

- Avec 1300 € de plus, je finance ma première commande de bocaux 370 ml. Ca m'emballe !

- Avec 500 € supplémentaires, je finance une palette de bocaux 580 ml, idéaux pour les pâtes en vrac ou encore les salades à emporter. 

- Avec 400 € de plus, je me constitue un premier stock de boîtes fraîcheur et de pochettes de couverts. Ca m'arrange bien qu'on atteigne ce palier, parce que j'achète moi-même régulièrement des plats à emporter et je suis une éternelle distraite... Donc... j'aimerais bien que mes restaurants préférés proposent une option zéro déchet ! 

- Dans ma logique de durabilité, j'ai pour ambition de ne pas employer des cartons jetables pour livrer mes clients, mais des bacs en plastique réutilisables hermétiques. Ces bacs représentent un fameux investissement de départ. Si nous dépassons le seuil de 4000 €, cela me permettra de constituer un stock de départ de ces bacs pour livrer mes clients. 

Merci pour votre soutien ! Ensemble, on va plus loin !