Du soja toasté pour nos porcs bio !

      Je m'appelle Damien, je suis jeune agriculteur, et me suis installé en 2018 sur l’exploitation familiale après avoir travaillé pendant 10 ans à la ferme et chez différents entrepreneurs.

     La ferme d'Arracq se situe en Chalosse, dans le sud-est des Landes. Mon père Philippe s'occupe de l'élevage, ma mère Florence de l'administratif et de la vente directe tandis que notre salarié Tony et moi-même gérons les cultures et le matériel.

     La ferme a été créée par mon père et mon grand-père en 1982 sur 4 hectares.  Aujourd’hui, notre exploitation couvre 130 hectares et comprend un bâtiment de 3000m2 qui abrite les porcs. La conversion en bio s’est faite progressivement, en commençant par 2ha de cultures en 2007, puis 20ha en 2009. Les premières truies bio sont arrivées début 2010.

     Nous exploitons donc 130 ha en pratiquant une rotation des cultures, conformément au cahier des charges bio. Nos parcelles étant très éloignées, cela demande beaucoup de travail, surtout qu’il faut aussi s’occuper de l’élevage. Nous élevons 50 truies et nous vendons environ 800 porcs par an, 70 en vente directe via les AMAP et le reste aux Ets Baillet à Hagetmau.

     Le passage en bio a mûri pendant des années. Le déclencheur a certainement été mon envie de rester chez moi et il fallait trouver une activité qui fasse vivre 2 familles. Mon père en avait aussi assez de travailler sans avoir aucune prise sur le prix de vente de ses cochons.

     Depuis le début, mon père a toujours cherché à être autonome vis à vis des coopératives et des marchands d'aliments mais il n'a jamais eu suffisamment de terres pour atteindre cette autonomie alimentaire qui est la clé de la réussite d'un élevage. A mon installation, j'ai pu acheter 20 ha de très bonnes terres et je pense que cet achat va donner un coup de fouet à notre ferme. Nous pouvons ainsi cultiver 40 t de soja pour l'alimentation des porcs. 

  

     Hélas, j'ai acheté ces terres en début d'année 2018 et ma banque se refuse à financer un autre tracteur, pourtant nécessaire à la bonne marche de la ferme et à la production de récoltes optimales. Je vous sollicite donc à hauteur de 30 000 euros pour m'aider à financer un nouveau tracteur tandis que j'apporterais moi-même 20 000 euros.

UN GRAND MERCI !

Damien, Florence et Philippe