Du bon lait de chèvre Bio, aux portes de Nantes

Bonjour, moi c'est Pierre, et il y a 2 ans j'ai choisi de changer de vie ! J'ai troqué la casquette de maître d'oeuvre dans le BTP pour celle d'éleveur de chèvres. Laissez-moi vous présenter mon projet en quelques lignes.

J'ai grandi à la campagne au milieu des animaux et près de plusieurs fermes. A cette époque, avoir mes propres animaux d'élevage "quand je serai grand" était un évidence. Bien que mon parcours scolaire et mes choix professionnels ne m'aient pas menés vers l'agriculture, très tôt, ce domaine est devenu une passion.

D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours oeuvré pour aider mes parents ou les fermes voisines pour les travaux des champs ou la manipulation des animaux, même après avoir quitté le domicile familial et après avoir commencé à travailler. J'ai acquis ma première chèvre à l'âge de 18 ans, puis une seconde l'année suivante. Douze ans plus tard, j'en avais 8 dans le jardin ! En rentrant du travail, ma deuxième journée commançait pour m'occuper de ce petit troupeau.

Avec le temps, ma vie personnelle et mes objectifs de carrière et de vie ont évolués et le choix d'un retour à la vie agricole à temps plein s'est imposé. La vie d'éleveur est aussi une manière de transmettre à mes enfants certaines valeurs importantes à mes yeux ; être proche et respectueux de la nature notamment. Pour ce faire, j'aspire à une agriculture de proximité plus respectueuse de l'environnement,  en entretenant le paysage du bocage nantais et en minimisant l'artificialisation des terres.

Dès lors, il ne m'a pas fallu longtemps pour choisir mon domaine d'activité : les chèvres laitières ! Mais comment, combien, où, quelle surface nécessaire? De multiples questions et pas des moins complexe, se sont imposées. J'ai alors entrepris différentes démarches pour m'aider à construire ce projet : rencontrer des représentants de la chambre d'agriculture, des exploitants voisins, des exploitants en fin de carrière, et divers conseillers de France et de Navarre à chaque étage de la production laitière. Tout cela m'a conduit à suivre le BPREA (Brevet Professionnel de Responsable d'Exploitation Agricole), une formation diplomante dispensée par la chambre d'agriculture. Cela m'a permis de valider mes connaissances acquises sur le terrain, mais aussi d'en acquérir de nouvelles autant sur la chèvre que sur le travail de la terre. J'ai pu observer et expérimenter différents manières d'exercer mon futur métier ce qui m'a permis de découvrir des méthodes de travail totalement inconnues pour moi. Enfin j'y ai trouvé une aide et un cadre me permettant de construire un projet solide et viable. Cette formation a également été l'occasion d'élargir mon cercle de connaissances dans le milieu et ainsi de pouvoir rentrer en contact avec des agriculteurs en recherche d'un repreneur pour leur ferme.

A l'issu du BPREA, mon projet se centre sur une production de lait de chèvre, OUI, mais il inclut également un petit atelier de vaches allaitantes, de race Salers ou Highland dans l'idéal, afin de valoriser les mauvais fourrage et les refus de pâtures pour limiter le gâchis.

Une production BIOLOGIQUE, bien entendu, et au maximum en autonomie alimentaire. Pour cela, 200 chèvres et 10 vaches allaitantes seront présentent sur les 100 hectares de la ferme, partagés entre prairies et céréales. Le lait sera principalement récolté par une laiterie bio, mais je souhaite à moyen terme développer en parallèle un système de vente à la ferme où le consommateur viendrai chercher son lait avec ses propres bouteilles. Toujours en vue de privilégier les circuits courts, j'envisage d'organiser plusieurs sessions chaque année de vente de caisses de viande de veau à la ferme. A court terme, je souhaite également proposer une collaboration à un ou plusieurs apiculteurs en leur proposant des terrains pour installer leurs ruches et valoriser les parcelles qui ont un moins bon potentiel agronomique en y semant des herbes et plantes mélifères.

Aujourd'hui, après presque 2 années de recherches et d'échanges, de formations et de rencontres, mon projet se concrétise enfin. J'ai trouvé une exploitation à reprendre qui correspond parfaitement à mes besoins, des cédants très aidants, et mes démarches d'installation progressent très rapidement. Place maintenant au plus délicat ; les échanges avec les organismes bancaires en vue de racheter et d'adapter la ferme et ses bâtiments, l'achat des cheptels et de la nourriture pour alimenter tout ce petit monde. Cette dernière partie n'est pas moindre et le coût est assez important !

La collecte, petite ou moins petite, servira en priorité à l'acquisition de mon cheptel caprin et éventuellement bovin, ainsi qu'à l'achat de leur nourriture en attendant la première récolte de la ferme à l'été 2020.

Une bonne chevrette, issu d'un élevage sain et de bon potentiel laitier, ne vaut pas moins de 200€, et une vache Salers, environ 1 500€ par vache.

Avec 5 000€, je peux déjà acheter :

• 25 bonnes chevrettes laitières de race alpine, soit 1/8ème de mon troupeau,
• ou 3 vaches allaitantes (4 500€) et 2 chevrettes (400€)

Si mon projet vous a séduit et que vous souhaitez y prendre part, vous pouvez envoyer votre contribution directement en ligne, ou part chèque à l'adresse suivante :

Pierre LARCHER

 25 La Bossonnière

44360 LA PAQUELAIS

 

Je vous remercie tous d'avoir pris le temps de me lire, pour vos encouragements, votre aide et éventuellement votre contribution à la création de ma ferme ! Au plaisir de vous rencontrer aux beaux jours sur la ferme.