Deux fermenteurs de plus pour Tetras Byre !

Sortez de votre bulle, buvez : houblonné, bio & responsable !

Pionniers de la bière bio en canette en Isère, nos bières CRAFT typées américaines - travaillées sur les houblons - se veulent surprenantes et aromatiques. Chez Tetras Byre, exit les blanches, blondes, ambrées, rousses, brunes ou noires... Parler en termes de couleur nous apparaît comme réducteur au regard des infinies possibilités de recettes. Nous préférons définir nos bières en termes de style pour essayer de correspondre au mieux aux complexités de chacune : red ale, hazy IPA, neipa, DDH...

Un an déjà !

Un an que nous avons sorti notre première bière, dans la version 2 de notre projet ! Mais, nous l’avouons, le « vrai » démarrage n’était pas là … Bon, et si nous commencions par le début ?

Au tout début, il y a nous

Nous, c'est Hélène & Flavien : complémentaires dans la vie perso comme dans la vie pro.

Flavien, technicien de maintenance dans la microélectronique et passionné de bande dessinée,  est né dans le Vercors, avec des skis (de fond) aux pieds.

Hélène, cheffe d’entreprise dans la formation professionnelle et fan de plongée, a grandi dans le Sud-Ouest, là où on mange BIEN (gras) et BON.

Plutôt gourmets, amateurs de bon vin, nous goûtons un jour - un peu par hasard - une bière craft tout droit arrivée des US : stupeur et émerveillement !!! Une bière n'est pas obligée d'être lisse et insipide : ça peut être aussi surprenant et aromatique !

2020, l’année de la découverte

Flavien se prend au jeu du brassage amateur en kit, puis très vite a envie d'explorer toute la créativité que permettent les houblons aromatiques. C'est en 2020, d'abord en mode auto-entrepreneur, que tout est fait à la main, tant le brassage (150L), que le conditionnement, l'étiquetage et même la brasserie, elle-même (19m² dans notre jardin) !

En parallèle, Flavien suit deux formations professionnelles (Gers et Jura), pour comprendre et maîtriser le processus de fermentation ainsi que toutes les subtilités qui ne peuvent ni s'improviser ni s'inventer dans l'art du brassage.

La production en bouteilles 33/75cl s'écoule tranquillement en partageant les essais à nos familles, amis et sur un marché hebdomadaire.

2021, là où tout bascule… en grand !

Puis, au vu des résultats et des retours (positifs !) obtenus, Flavien décide de se consacrer exclusivement à cette activité, il quitte son CDI dans l'industrie et en profite pour changer de :

• statut (Sarl vs auto-entrepreneur),
• salle à brasser (10HL vs 150HL),
• et local (375m² vs 19m²).

En juillet, Hélène rejoint l’aventure (officiellement, hein !) et intègre la société pour s’occuper de la partie com’ / distributeurs et faire les « petites mains ». Nous signons le bail de ce nouveau local - à Vinay - dans d'anciennes usines de tissage, à qui nous redonnons vie.

Tout est à (re)faire : le bâtiment est à l'abandon depuis plus de 30 ans : le toit a des fuites, le cuivre a été pillé...

L'automne 2021 se passe à remettre en état le local, simplement à l'huile de coude ! En décembre, nous recevons - enfin ! - la nouvelle salle à brasser et 3 premiers fermenteurs de 10HL chacun.

Dans cet « immense » local, nous avons un vrai bureau – avec chacun le sien -, une boutique digne de ce nom et deux beaux espaces de production / stockage !

2022 : là, où ça devient sérieux !

 Janvier 2022 : démarche de certification bio ✅ Les matières premières utilisées jusque-là étaient déjà toutes bio, mais le formaliser, c'est encore mieux !

Nous recevons l’encanneuse (enfin, nous , nous l'appelons comme ça. D'ailleurs quel est le « vrai » nom français de cette machine???) et en février : sortie - avec une joie non dissimulée !!! - de la première bière certifiée bio, en canette, made in Vinay !

Créativité oblige, 16 autres bières suivront !

Nos bières houblonnées, bio & responsables :

Il y en a pour tous les goûts !

• Neipa ;
• Dark mild ;
• Porter ;
• Sour Ipa ;
• Red ale ;
• spéciale aux noix (Vinay = capitale européenne de la noix) ;
• Pale ale aux baies de Timur ;
• Wheat Ipa ;
• Cold Ipa ;
• Session Ipa ;
• Smash pale ale ;
• DDH Ipa ;
• Session Neipa ;
• Hazy pale ale...

Travaillées sur un seul, deux ou trois houblons, nos bières sont aromatiques et se veulent accessibles en termes financiers : nous n'avons aucune raison valable de "gonfler" nos tarifs publics, aux seuls prétextes des critères craft et bio de nos bières.

En canette 44cl !?

Alors oui, la bière en canette a mauvaise presse… On pense tout de suite à la 16-64 ou même à la 8-6. Et pourtant ! Aux US (et en Angleterre, et… ) , notamment grâce au mouvement craft beer, la canette est LE contenant de référence pour la bière, le vin, etc.

Nous, nous sommes partis de notre expérience : nos bières fortement houblonnées en bouteille verre 33/75cl voyaient leurs notes aromatiques s’estomper en 6-8 mois, à cause de la lumière ; et ce, même avec une bouteille la plus foncée possible. En restant très bonne à boire, force est de constater que les UV altèrent petit à petit notre ingrédient phare ! Et ça a été notre premier argument en faveur de la canette !

Nous aussi, au début, nous étions… sceptiques : le goût métallique, l’image bas de gamme… Bof !

Le deuxième argument, qui a fini de nous convaincre, est qu’en travaillant en isobarométrique (= les fermenteurs gardent la pression du CO² émit par les levures en dégradant les sucres fermentescibles) : nous n’avions pas besoin d’ajouter du sucre (comme cela se fait pour la plupart des bières artisanales en bouteille) et nous faisait gagner de précieuses semaines : ici, toute la fermentation (primaire, secondaire, aérobie, anaérobie) se passe en fermenteurs, en une seule étape : moins de manutention de la bière, donc moins de risque de contamination avec des « agents » extérieurs 😉

Et il y a d’autres arguments ! Tout plein, même ! 

Légereté :

Savez-vous par exemple, ce que pèse... ?

• une canette 44cl vide = 14g ;
• une bouteille 33cl = 210g (310g pour la version consignée) = x 15 !
• une bouteille 75cl = 550g (650g pour la version consignée) = x 39 !

Lorsque nous recevons notre commande de contenants, jugez plutôt :

• 1 palette = 5 446 canettes = 76 kg ;
• 1 palette = 1 218 bouteilles = 670 kg.

Opacité & mesures qualité :

Nous vous garantissons, grâce à la purge de la canette au CO² avant remplissage et aux mesures effectuées (CO² et O² dissous), une bière non oxydée / non oxydable par rapport à une bière en bouteille qui n'est ni forcément purgée au CO² ni forcément mesurée. Dans ces conditions, quid du col de tête de la bouteille rempli d'air : autant de risque accru d'oxydation et quelle traçabilité en qualité ??? Et puis, une bière oxydée, c'est pas booon !

Recyclage :

Bon, nous vous l'accordons, n'importe lequel d'entre nous, d'entre vous a déjà vu traîner des cadavres de canette de bières sur le bord de la route. C'est dégueu, caca, vilain, pas beau et tout. Ok.

Mais ! Pour ces canettes-là, le problème ne vient pas de la canette en elle-même, mais bien de la personne (complètement irresponsable - ceci étant dit) qui l'a balancée par la fenêtre, une fois finie. Donc, et que ce soit bien clair : ces personnes-là mériteraient de subir le sort des canettes en question, hein. Point.

Nous sommes donc d'accord pour dire que le tri sélectif (tout matériau confondu) et toute la filière de (re)valorisation/recyclage, c'est une sacrée avancée pour notre planète. Quand même. Parce que, hein, bon, les tortues qui prennent les sacs plastiques pour des méduses, elles ne finissent pas trop leur longue espérance de vie.

Revenons aux canettes. En aluminium, donc. Avec revêtement alimentaire à l'intérieur, bah oui, sinon le contenu plus ou moins acide (que ce soit un coca, orangina ou une bière) attaquerait l'aluminium et ça donnerait une canette gruyère ;-)

Connaissez-vous les températures de fonte de nos deux matériaux de prédilection ? Jugez plutôt :

• aluminium : 660°C
• verre : entre 1400 et 1500°C     => soit plus du double !

Et puis, considérant qu'une bouteille contient plus de matière qu'une canette, cela démultiplie encore la quantité d'énergie (gaz ou électricité, par ex) pour recycler les dites bouteilles.

Fabriquer une nouvelle canette grâce au recyclage, c’est tout de même économiser près de 90% d’énergie que si l’on en fabriquait une nouvelle.

En conclusion et ce sera peut-être une surprise : les cannettes en aluminium recyclé s’en sortent avec les honneurs. Le métal utilisé peut être constamment recyclé sans que l’opération modifie les propriétés du matériau. Recycler une cannette peut économiser jusqu’à 95 % de l’énergie utilisée pour fabriquer une nouvelle cannette, et il n’est pas nécessaire d’extraire ou de transporter un nouveau matériau. 

Si l'on devait décerner une médaille du recyclage, sans contestation possible (en l'état actuel des choses au niveau process technologique du recyclage et en considérant les possibilités de nettoyage des bouteilles verre en Isère en 2023), cela donnerait :

Amie de la planète :

L’autre aspect auquel on ne pense pas forcément en tant que consommateur, ce sont les conditions de transport. Effectivement, le verre étant une matière lourde et fragile, ces emballages demandent plus de protection, plus de main-d’œuvre, plus de camions également et forcément, plus de carburant pour le mener à bon port : donc un impact carbone pas ouf.

Alors oui, c’est vrai, pour faire face aux préjugés « bière en canette = bas de gamme », nous avons travaillé notre com’, aux petits oignons !

Tetras… Byre ?!

En référence à son Vercors natal – et parce qu’à la brasserie nous avons une des plus belles vues du monde (rien que ça, hein, soyons objectifs 😉), Flavien a choisi un clin d’œil à l’un des deux emblèmes du PNR (parc naturel régional) du Vercors : le Tetras Lyre (ou coq des montagnes). Et Byre… et bien, nous croyons que vous l’avez déjà deviné : c’est le jeu de mots entre « Lyre » et « beer », bière dans la langue de Shakespeare.

Façade nord du Vercors, vue depuis la brasserie

Tetras Lyre & PNR du Vercors

Alors, il était naturel pour nous de mettre en valeur, sur nos étiquettes, cette (mag-ni-fique !) région !

Pour les aquarelles, nous travaillons avec une artiste peintre drômoise, férue de montagne.

Aquarelles by Sophie Lietar

Pour les photos, nous travaillons avec un photographe spécialiste macro & nature, qui a pour ligne de conduite de ne promener son appareil que dans le Vercors !

Photographies by Jipé

De la même manière, les noms que portent nos bières, sont des points remarquables du Vercors nord,  donc autant d’invitations à la randonnée (ah oui, nous avons oublié de vous dire, que nous sommes fans de rando, aussi – enfin quand il nous reste un peu de temps et d’énergie et que nous ne passons pas le week-end sur un ou deux salons !).

Vinay : capitale de la noix (de Grenoble)

Vinay, ville de 4000 habitants, où nous nous sommes installés est (presque mondialement) connue pour être la capitale de la noix (de Grenoble). En partenariat avec Le Pressoir de Coteaux, nous sommes les seuls brasseurs à fabriquer et vendre de la bière AUX noix AOP (et pas « à la noix », parce que là, hum… ça signifie autre chose !), dans la capitale qui va bien. L’avez-vous déjà goûtée ?

Médaille

Pour notre premier anniversaire, en janvier 2023, nous sommes (un peu) fiers d’avoir reçu cette belle reconnaissance : notre DDH médaillée au Challenge Millésime bio de Montpellier !

Nos valeurs

          ·          Des ingrédients bons pour la santé ! Notre choix de nous tourner vers le bio, nous coûte tous les jours : les partenaires bio locaux sont aussi les plus chers (que ceux les plus éloignés : ça, si quelqu’un peut nous l’expliquer ?!) Nous, ça nous fait juste dresser les cheveux sur la tête de savoir que nous pourrions travailler avec des partenaires de la région, mais la conséquence serait d’augmenter de plus d’un tiers nos tarifs… Et ça, nous, ça ne nous convient pas du tout !

          ·          Des tarifs accessibles ! Avez-vous vu le tarif des bières craft, travaillées sur les houblons, des marques françaises qui ont le vent en poupe ? C’est parfois le double de nos tarifs ! Et celles-ci ne sont même pas en bio… Où est la justification ? Le tout bon, tout bio doit forcément être réservé aux bourses les plus aisées ? Pas chez Tetras Byre !

          ·          Du recyclage partout où c’est possible :

          o Nos drèches sont revalorisées chez un éleveur de porc noir gascon, qui travaille en bio. Alors, oui, il y avait bien la filière de l’alimentation humaine… Mais : les céréales ont déjà été mouillées / séchées lors du maltage, mouillées lors de l’empatage ; puis chez le dernier transformateur, il faudrait qu’il les sèche à nouveau pour les moudre, il faudrait qu’il les mouille (pour en faire des pâtes, des ramens) et qu’il fasse re-sècher, avant que le consommateur final les recuise dans de l’eau… Pour nous, c’est autant d’étapes de trop (surtout au prix de l’énergie actuel !) ; alors que : le porc mange les drèches, nous mangeons le porc qui a mangé les drèches. Point. Miam.

          o L’eau de refroidissement (qui du coup est devenue chaude), sert au nettoyage de la salle à brasser (rien ne se perd, rien de se crée, tout se transf... je me tais) ;

   o Les canettes sont recyclées en bobines d’alu, une fois utilisées (comprenez : quand la bière est bue !) par une entreprise ad-hoc.

Financer nos deux nouveaux fermenteurs !

Bon alors, oui, certes, on vous l'accorde : un seul fermenteur aurait suffit dans l'immédiat. Le reste de l'investissement aurait pu attendre d'avoir la tréso & la réputation qui allaient bien... d'ici 2025/26 !

Mais...

Un de nos collègues - sirupier de métier - c'est comme ça qu'on dit quand un mec transforme des fruits en sirops (d'ailleurs, soit dit en passant : ils sont sublissimes !!!) - qui avait eu un projet de brasserie en parallèle  et avait investi dans du matériel sans jamais le déballer, puisque son projet de brasserie n'a jamais pu aboutir.

Bref, ce collègue avait besoin de faire de la place dans son entrepôt pour agrandir la prod' de sirop, et nous a proposé ce matériel neuf à un tarif défiant toute concurrence (même d'occaz, les tarifs étaient encore élevés). Juste pour info, le même matériel (deux fermenteurs inox, isobarométriques, 20HL + groupe froid dimensionné pour nos 70HL) au prix du neuf en janvier 2023 coûtait  40 800 €.

Bah oui, tu t'en doutes, on a fait faire des devis, histoire de.

Donc, proposition in-refusable : on est d'accord ?!

Le truc, c'est que ce n'était pas prévu au budget. Et que notre banquier est un mec sympa, mais il ne faut pas le pousser dans les orties, et bien, la réflexion nous a valu quelques nuits blanches.

Et puis feu : il n'y a que ceux qui ne tentent rien, qui ne risquent rien. Nous avons vidé nos livrets A, ceux des enfants, nos assurances vies et même la tirelire de pièces jaunes.

Comme cela ne suffisait pas, Hélène (qui a conservé son premier job) reverse intégralement l'unique salaire du foyer dans la brasserie depuis janvier.

Mais comme nous ne pouvons pas vivre que d'amour & de bière fraîche, nous espérons très rapidement - grâce à votre précieuse aide ! - rembourser tous nos emprunts personnels, pour pouvoir commencer à verser à Flavien (et un jour à Hélène, mais ça urge moins) un (tout) petit salaire.

L'idée de la collecte en paliers est de viser la totalité de notre dépense (26 400€), sans que ce soit (complètement) inatteignable.

Donc :

• premier palier : 2 700€ pour le premier fermenteur ;
• deuxième palier : 5 000€ pour le deuxième fermenteur.

Mais !

Si nous arrivons à récolter la totalité de cette somme, nous ne pourrons pas l'utiliser en totalité, puisqu'il faut déduire :

• la commission Miimosa : 9,6% ;
• la TVA : 20% ;
• ce que nous coûte les contreparties : 33%.

Petit calcul rapide, si nous obtenons : 

• 2 700 € : il nous restera 1 000 € utiles;
• 5 000€ : il nous restera 1 850€ utiles.

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Alors, pour toutes vos contributions, petites, moyennes, grandes ou gigantesques, nous vous remercions chaleureusement d'avance !

Pour les contributions par chèque, plus d’informations ou passer nous voir pour de vrai, c'est par ici :

Tetras Byre
235 rue Paul Guerry
38470 Vinay

06 46 20 50 36 / biere@tetras-byre.fr
www.tetras-byre.fr