Des légumes cultivés avec passion aux Jardins de Mimie

Je me présente : je m'appelle Grégoire, j'ai 25 ans, j'ai toujours été passionné d'agriculture (même si je ne suis pas « tombé dedans quand j'étais petit ») et je suis, depuis quelques années déjà, interpellé par la façon dont cette société consomme. J'ai alors senti que j'avais un rôle à jouer et que je pouvais contribuer au changement vers une consommation plus raisonnée, plus saine et plus durable. En effet, si moi, qui ai baigné dans le monde de l'agriculture et du « bien consommer », je n'agis pas et ne montre pas l'exemple, alors qui le fera ?

Mon diplôme d'agriculture en poche, j'ai commencé par travailler dans diverses exploitations agricoles afin d'acquérir de l'expérience et de trouver ma voie. Après plusieurs remises en question et de nombreuses idées, la grande aventure des Jardins de Mimie a commencé. Mimie, c'était ma grand-mère. Elle adorait jardiner et m'a transmis sa passion et tout ce qu'elle savait.

Je ne suis pas issu du milieu donc je n'ai ni terre, ni bâtiment, ni bétail à reprendre à mes parents. J'ai donc acheté mon propre terrain, dans un petit village entre Ciney et Dinant, j'ai retroussé mes manches et, en 2018, j'ai commencé à y cultiver mes légumes. Je suis parti à la recherche de restaurateurs et de propriétaires de magasins de légumes, qui sont soucieux des produits qu'ils achètent et qu'ils proposent à leurs clients. J'ai également proposé aux gens du coin et de mon entourage de venir y acheter leurs légumes tous les samedis matin, directement à mon champ. L'enthousiasme et la satisfaction de mes clients me confortent dans l'idée que nous devons revenir vers ce genre de consommation et de proximité entre le producteur et le consommateur.

Je suis aidé et épaulé par ma future femme, Pauline, et nous recevons beaucoup d'aide et de soutien de nos familles. Nous donnons tout notre coeur et notre passion dans ce projet.

Nous cultivons des salades, oignons, carottes, haricots, fraises, tomates, aubergines, poivrons, concombres, aromatiques, choux en tous genres, courges, etc. Nous venons également de planter une haie de groseilliers ainsi qu'une vingtaine d'ares d'asperges. 

Nous participons également à un essai réalisé par une jeune doctorante de la faculté de Gembloux, qui teste chez différents maraîchers l'association de cultures oignons ciboule - carottes. Ce genre d'expérience est très enrichissant et intéressant.

Les agriculteurs sont critiqués pour leur utilisation de pesticides et l'on considère souvent qu'ils participent au changement climatique. Je peux vous assurer que la majorité d'entre eux ont compris qu'il fallait changer la manière de cultiver et de travailler, et ce depuis des années déjà. J'y crois également, c'est pourquoi je tente de cultiver mes légumes de la façon la plus raisonnée possible. Je suis contre l'application inutile de pesticides et je désherbe moi-même.

J'en suis à mes débuts, j'ai encore beaucoup à apprendre et de nombreuses expériences à faire. Mon rêve est de pouvoir dire un jour : « Ça y est, je l'ai fait. Je travaille tous les jours de ma passion... et j'en vis ! »

Pour une visite en direct et de plus amples informations/explications, n'hésitez pas à venir nous rejoindre les 22 et 23 juin à l'occasion de nos Journées Fermes Ouvertes.

Évidemment, la création d'une exploitation demande quelques moyens...

Nous avons déjà investi dans des serres, des machines (nous en avons même fabriqué une), un tracteur, du matériel pour la vente, du matériel d'irrigation, etc.

Mais grâce à votre aide, voici ce que nous pourrions également faire :

D'abord, le gros point faible de notre exploitation est le manque d'eau. Nous n'avons pas d'eau à proximité, c'est donc mon beau-frère qui remplit une citerne de 30 000 litres dans sa ferme et qui me l'amène avec son tracteur, ce qui est chronophage tant pour lui que pour moi. Quand on fait du maraîchage, l'eau est un des éléments clés de la réussite et de la qualité de la récolte. Nous avons donc entrepris les démarches pour forer un puits, mais il nous manque 3 000€ pour compléter le budget total.

Ensuite, nous manquons cruellement d'un espace sécurisé où ranger notre tracteur et notre matériel et où stocker nos légumes. Nous envisageons d'acheter des matériaux et de nous construire un petit hangar (500€).

Enfin, nous rêvons de produire des fraises. Nous l'avons déjà fait cette année, mais uniquement en extérieur car nos 2 serres étaient déjà occupées. Nous voudrions donc acheter une 3e serre pour la consacrer à la culture de fraises. En effet, cet investissement permettrait de limiter les maladies ainsi que les attaques d'insectes en tous genres (1 800€).

Si vos dons permettent un dépassement de collecte, nous investirons dans :

- du matériel d'irrigation : 1 500€. 

- une clôture pour empêcher les dégâts de sangliers et autres animaux des bois voisins : 500€.

D'avance un immense merci à vous !

“Commence par faire le nécessaire, puis fais ce qu’il est possible de faire et tu réaliseras l’impossible sans t’en apercevoir.” - Saint François d'Assise