A Rahon des vaches soignées aux petits oignons 

Qui sommes-nous ?
 

Bienvenue au Groupement Agricole d’Exploitation en Commun (GAEC) du Joncheret à Rahon dans le Jura. Nous sommes deux associés, Cédric et Anthony et nous travaillons avec deux salariés.

Chez nous, l’activité laitière a toujours été présente. En 1979, le GAEC a été créé par le regroupement de deux fermes. En 2001, Cédric s’est installé avec ses parents. En 2011, c’est Anthony qui est à son tour devenu associé au sein du GAEC, qui a par ailleurs connu deux départs en retraite en 2014 et 2016. 

Lorsque Cédric s’est installé, la ferme produisait 500 000 litres de lait par an, aujourd’hui, vingt ans plus tard, nous produisons le double, près d’un million de litres par an, une belle croissance, non ?

Que faisons-nous ?

Notre ferme en polyculture-élevage compte 260 hectares de cultures et prairies avec deux ateliers principaux : l’élevage laitier, et les grandes cultures. Les parcelles sont réparties dans un rayon de sept à huit kilomètres autour du siège de l’exploitation.

Côté élevage laitier, le troupeau compte une centaine de vaches laitières de race Montbéliarde, race originaire de notre région franc-comtoise : on la reconnaît facilement à sa robe blanche et marron.

Les vaches sont traites matin et soir et le lait est collecté tous les deux jours par Danone qui le transforme en yaourts brassés et crèmes dessert dans son usine de Saint-Just-Chaleyssin au sud de Lyon. C’est cette usine qui produit la majorité des célèbres Danette que vous connaissez tous.

Nos vaches pâturent une large partie de l’année grâce à la soixantaine d’hectares de prairies permanentes dont nous disposons. Elles apprécient particulièrement les haies ombragées qui les bordent, plus de deux kilomètres en tout. 

Nous produisons sur la ferme la majorité de l’alimentation destinée aux vaches, avec près de dix hectares de luzerne notamment : nos achats d’aliments se limitent aux tourteaux (résidus de trituration) riches en protéines. L’aliment pour les génisses (les futures vaches) est intégralement produit et fabriqué à la ferme 

Côté cultures, nous cultivons du blé, du colza, de l’orge, du maïs et du soja, vendus à une coopérative locale. 

Nous élevons également quelques génisses pour la viande, issues d’un croisement Montbéliarde / Blanc Bleu Belge.

Nos actions pour l’environnement

Notre ferme se situe dans la plaine Jurassienne, aux confluents de trois rivières : le Doubs, et Loue et l’Orain. Nous veillons donc à protéger la qualité de l’eau de ces rivières en adaptant nos pratiques agricoles depuis de nombreuses années. Le recours aux produits phytosanitaires a largement été réduit depuis plusieurs années. Les plans de fumure réalisés chaque année permettent d’ajuster et de raisonner les apports d’engrais. 

Pour l’alimentation du troupeau nous nous sommes engagés l’année dernière avec notre laiterie afin de nourrir les vaches exclusivement avec de l’aliment français. C’est un vrai coup de pouce pour l’environnement puisque l’empreinte carbone des tourteaux que nous achetons localement est bien inférieure à celles des tourteaux étrangers (brésiliens souvent) que nous achetions auparavant.

Depuis plus de quinze ans nous n’achetons plus de phosphore et de potasse grâce aux différentes pratiques de biocontrôle que nous avons mis en place : apport de zingue, bouillie bordelaise, magnésium et manganèse notamment.

Depuis 2019, les effluents d’élevage (notamment le fumier, mélange de la paille produite sur l’exploitation, utilisée comme litière pour les vaches, et de déjections des vaches) sont envoyés à l’unité de méthanisation que nous avons construite avec 9 autres fermes du voisinage. Le méthaniseur, situé à 1,5 km du bâtiment d’élevage, permet de produire du biogaz vendu à GRDF, et génère un digestat particulièrement fertilisant pour les sols. Une tonne à lisier équipé de pendillards permet d’apporter ce fertilisant naturel issu de l’élevage directement à la plante, notamment les céréales qui permettent à nouveau de produire de la paille : un vrai cercle vertueux !

Le soin apporté aux vaches

Lorsqu’elles ne pâturent pas, nos vaches sont à l’intérieur de la stabulation où elles disposent de logettes individuelles que nous paillons abondamment pour leur assurer le plus de confort. La culture de céréales revêt un double intérêt : produire du grain et produire de la paille pour le logement de nos animaux : tout se complète ! 

Depuis maintenant dix ans, nous avons installé des brumisateurs dans l’aire d’attente devant la salle de traite, et un ventilateur, pour réduire la chaleur et le stress dans cet espace où les vaches se regroupent avant la traite. 

Beaucoup de nouveautés ces derniers mois ! 

Nous avons la chance d’exercer un beau métier qui nous passionne, mais pourtant, on peine à recruter, dommage, non ? Pour réduire la tension sur la main d’œuvre, nous avons mis place il y a plusieurs mois une traite robotisée qui permet de diminuer la charge de travail. Deux stalles automatisées traient les vaches, quand elles le veulent, à toute heure du jour et de la nuit, ces dames profitent d’un libre-service, pas mal non ? 

Qui dit traite en libre-service dit nouvelles contraintes pour gérer le pâturage. Pas question de priver nos vaches de sortie avec ce nouveau système, au contraire : nous avons installé deux portes de tri qui permettent de gérer les entrées et sorties des vaches entre le bâtiment et les pâtures en fonction de leur dernier passage au robot.

Côté bien-être animal, nous avons amélioré les choses, avec la mise en place de brasseurs d’air dans toute la stabulation pour réduire le stress thermique en période de chaleur. 

Pour le confort de nos vaches, des matelas ont être installés dans les logettes, avec une texture qui leur assure un couchage type « matelas à mémoire de forme », nos vaches adorent !

De nouveaux tapis ont aussi été installés pour que les vaches puissent se déplacer sans glisser, avec une sensation de confort. Ces tapis, c’est comme si on chaussait nos vaches avec des « Nike air » : c’est confort, et à la mode dans le monde des ruminants ! 

Nous n’oublions pas la relève, avec l’amélioration du logement des veaux : nous avons rénové la nurserie pour mieux l’isoler du froid et l’équiper d’un nouveau distributeur automatique de lait.

Et il y a encore du nouveau à venir !
 

Côté énergie, dans le prolongement de notre production de gaz avec le méthaniseur, nous allons installer des panneaux photovoltaïques sur le toit du nouveau bâtiment de stockage pour vendre de l’électricité et en consommer une partie. 

Ces différents projets vont nous permettre d’améliorer nos pratiques d’élevage et de réduire encore notre impact carbone de l’ordre de 10% d’ici trois ans, un bel effort pour notre planète, n’est-ce pas ?

Concrètement, comment nous aider ?

L’installation de panneaux photovoltaïques représentent un investissement important de plusieurs dizaines de milliers d’euros.

Au regard de l’impact vertueux de ces projets sur l’environnement, un bien commun – 120 tonnes de carbone supplémentaires stockées chaque année d’après les calculs du Bureau Technique de la Promotion Laitière – nous sollicitons votre aide avec contrepartie, dans l’objectif de récolter 1 000€. Notre laiterie, Danone, dans le cadre du programme Les 2 Pieds sur terre apportera un financement de 7 500€ si cet objectif est atteint.

Si vous préférez contribuer en chèque ou espèce, vous pouvez nous les faire parvenir à l’adresse suivante :

GAEC du Joncheret

39120 Rahon