Le Champ du Brame : Légumes BIO & Accueil SOCIAL

Juste un mot avant de commencer ...

On pourrait qualifier Le Champ du Brame de ferme maraîchère en circuits courts, mettant en œuvre des pratiques agroécologiques, en pleine phase de lancement.

On pourrait aussi qualifier Le Champ du Brame de lieu d’ouverture et d’accueil « social » (labellisé, en partenariat avec des structures spécialisées) parce que les pratiques mises en œuvre inviteront évidemment au partage.

Au partage, de quoi ?

Le rythme qu’impose un cycle vivant représente une formidable opportunité de travailler notre patience, notre humilité, notre sens de l’observation en mobilisant nos 5 sens. Ce contexte d'activité singulier permettra - au-delà de la relation de confiance et de proximité que je souhaite construire sur cette base avec ma future clientèle - à des personnes qui éprouvent le besoin d’une rupture momentanée avec leur quotidien de s’immerger dans mon cadre de travail et mon train de vie en milieu rural.

Pour plus d'informations sur l'accueil social, RDV sur cette page : https://www.civam.org/accueil-echanges/accueil-social-a-la-ferme-et-en-milieu-rural/

Alors maintenant ...

Bienvenue au Champ du Brame où seront implantés au printemps 2022 mes premiers légumes bio !

Pour booster les derniers mois qui me séparent de ma première saison de culture, j’organise une collecte de fonds. Cette collecte va me permettre d’anticiper plusieurs opérations d’aménagement et de préparation du terrain … Pour démarrer 2022 en toute sérénité !

Alors, bonne découverte de mon projet :-)

Mais en fait ... QUI est Mélanie Bellora ?

C'est moi. Et prenez garde : cet automne 2021, je contribue à l’augmentation du nombre d’agricultrices à leur propre compte !

J’ai 32 ans, je partage ma vie avec Pierre, mon compagnon et Anatole, notre petit bonhomme de 2 ans curieux et amoureux de la nature.

Où se situe le projet ?

Les terres se situent à Fontenois-la-Ville, dans le Nord de la Haute-Saône (ou la « Haute-Patate », comme disent les locaux ! ). Un village dynamique - en témoignent ses nombreuses activités - accueillant et surprenant par la douceur de ses paysages boisés, vallonnés et rosés par les grès.

Le projet en question : DÉTAILS

La Vente

Une vente directe 100% locale (<20km) sous forme de paniers hebdomadaires est idéalement souhaitée, car elle permet d'établir une relation étroite avec les consommateurs qui le souhaitent, permettant d'adapter d'année en année la gamme au plus proche des goûts et des besoins. Par ailleurs, ce système de vente est soutenable pour le producteur : planification des cultures simplifiée, réduction des quantités de légumes invendus, indépendance vis à vis des cours du marché et de la consommation.

Meilleure organisation (donc meilleur équilibre de vie), gaspillage réduit au minimum, résilience des systèmes. N'est-ce pas ce que l'on peut souhaiter de mieux à celles et ceux qui nous nourrissent ? C'est en tout cas une forme d'installation viable, vivable et à fort impact social pour laquelle je milite.

Nous clients.es (car je le suis aussi) avons le pouvoir d'influencer le cours des choses, déjà localement. Un acte d'achat, c'est bien plus qu'un légume : alors, à vos cabas ! ;-D

La Gamme

Les services

C’est dans cette réalité professionnelle que va s'inscrire l’accueil social.
L’accueil social est un accueil d’accompagnement. Il se fera en lien avec des institutions sociales et médico-sociales, sous la forme de courts séjours (environ 10 à 15 jours). Les publics pourront être : des personnes âgées isolées, des adultes en situation de précarité, des enfants ou adolescents en rupture …

Ce type spécifique d'accueil répond à un profond besoin d’ouvrir ma ferme sur son temps, de partager un cadre de travail et de vie avec des personnes qui en ressentent le besoin, de vulgariser les pratiques agroécologiques, de confronter mes valeurs et questionnements au public.

Je suis convaincue du pouvoir de l'intégration et de l'écoute dans le processus de changement des mentalités.

Les légumes & l'accueil, c'est pour QUAND ?

Focus sur l'étape 4.

Pour idée, voilà une serre où ont été implantées des tomates en Mai 2021. En Février/Mars, on peut également y planter des primeurs qui ne pourraient pas se développer dehors sous nos climats (navets, choux chinois, mescluns, épinards, oignons, …).

C'est ce type de serre que je vais installer sur mon terrain à l'automne 2021, avec l'aide d'une équipe en or bien sûr ! ;-)

Quelle viabilité à l’échelle de ma ferme ?

J’ai choisi de développer mon activité progressivement : c'est en 4 ans que j'atteindrais mon rythme de croisière qui me permettra de me verser un revenu de 1200 € net/mois qui suffira à couvrir nos besoins (et oui, je continuerais de partir en vacances et j’aurais encore une vie sociale ! ;-) ).

Voilà en synthèse, mes prévisions économiques :

*Ce sont les charges qui évoluent avec l’activité : semences, terreau, eau, électricité, voiles de protection, amendements, …

**Ce sont les charges invariables, quelque soit le niveau d’activité : assurances, électricité, carburant, entretien matériel et bâtiments, frais comptables et bancaires, cotisations sociales, …

Aux produits s’ajoutent chaque année un Crédit d’impôt Bio de 3.500 € octroyé par l’État aux activités comme la mienne. C’est un « coup de pousse ».

Comment j’utiliserais mon bénéfice ?

• 11.500 € pour me rémunérer (+ crédit d'impôt bio de 3.500€)
• 6.000 € pour rembourser une annuité bancaire
• 1.500 € de capacité d’autofinancement
• 2.000 € de marge de sécurité en cas de pépin

La DJA (Dotation Jeunes Agriculteurs) est une aide de l’Etat aux agriculteurs.trices de moins de 40 ans, versée au moment de leur installation. Le montant est variable selon les régions et les caractéristiques du projet. Cette aide de démarrage peut servir à investir, ou peut être épargnée pour assurer un revenu les premiers mois. Dans mon cas, je bénéficierais d’une DJA de 26.600 € en 2022. Je décide d’épargner la totalité de cette aide pour m’assurer un salaire au démarrage. Les bénéfices de mes 3 premières années viendront ainsi, dans leur intégralité, consolider mon activité (=je garantis alors le paiement de mes charges, de mon annuité, et garde une marge de sécurité confortable).

Les 6.000 € d’annuité correspondent à un investissement d’une valeur de 80.000 € HT, dont 30.000 € sont finançables par la Région Bourgogne-Franche-Comté et le Département. L’emprunt que je vais contracter est donc de 50.000 € sur 10 ans. Je suis soutenue dans cet investissement par France Active Franche-Comté.

Pour plus d'informations : https://www.franceactive.org/

Pour idée, 80.000 € d'investissement en maraîchage, c’est :
- 3 tunnels neufs 22.000 € HT
- 1 serre à plants neuve 3.000 € HT
- un système d’irrigation performant et économe en eau 23.000 €
- un micro-tracteur de 25CV et des outils attelés d’occasion 8.500 €
- un utilitaire d’occasion 5.000 €
- divers équipements manuels 8.000 €
- des aménagements bâtiments, autoconstruits : 10.500 €