Un toit et des prairies pour nos brebis : Mano Azul

Bonjour, nous sommes Cyril, originaire des Alpes et Catalina, originaire des Andes (Chili). Ensemble nous rénovons un corps de ferme et développons un troupeau de brebis laitières dans le Haut Ségala (Lot) .

• De géographe et infirmière à bergers-éleveurs ovins 

Cyril a fait des études de géographie rurale et montagnarde et Catalina des études d'infirmière au Chili. Cyril est tombé dans le monde de l'élevage via un job d'été en tant qu'aide-berger qui lui a fait découvrir le monde des alpages et des grands troupeaux ovins. Il a ensuite réitéré l'expérience, cette fois avec Catalina, rencontrée en Patagonie lorsqu'il y faisait un stage. S'en suivirent 7 saisons d'estives entre les Alpes et l'Auvergne et une passion grandissante pour les grands espaces préservés et les brebis. Au cours de nos estives et de nos rencontres, nous avons affûté nos connaissances de l'élevage ovin via de nombreux chantiers et de multiples rencontres de professionnels.

C'est donc tout naturellement que notre volonté de constituer notre propre troupeau s'est immiscé dans notre quotidien.

Nous avons commencé avec une poignée de brebis sur une petite parcelle pour nous faire la main dans le sud du Cantal. Et l'année dernière, nous avons eu la chance et le privilège de rencontrer Éliane, la propriétaire d'un corps de ferme avec 12 hectares attenants dans le Nord du Lot, à Sénaillac-Latronquière. Elle a cru en notre projet, nous a soutenu en nous vendant son bien et nous a ainsi permis de nous installer en tant qu'éleveurs sur un site plein de potentiel.

Le corps de ferme est composé d'une maison d'habitation nécessitant un sérieux rafraîchissement, d'une grande grange sur deux étages avec une étable qu'il nous faut aménager en bergerie d'ici l'hiver. Enfin une deuxième grange qui nous sert d'atelier et, à terme, de logement pour accueillir les amis et visiteurs de passage. Nous avons aussi plusieurs parcelles, dont une de 12 ha à 20 mn de la ferme, que nous devons clôturer. 

Notre nom, la Mano Azul (main bleue) provient d'une anecdote lors de la première montée en estive de nos brebis. Le jour du départ, nous n'avions pas marqué nos brebis pour les reconnaître entre celles des autres éleveurs. Nous avons donc demandé si il restait de la peinture à un éleveur et il ne restait qu'un fond de peinture bleue. N'ayant pas de marque à apposer sur leurs toison, Cata eu l'idée d'enfiler un gant, de tremper sa main dans la peinture bleue et de marquer ainsi l'échine de nos brebis. Ainsi naquit la Mano Azul...

• Un site plein de potentiel !

Depuis notre emménagement il y a un an, notre cheptel a grandi et nos projets voient le jour progressivement.

Après avoir rafraîchi la maison, nous avons installé une petite brasserie artisanale et une fois par semaine nous brassons 40 litres de bière pour déguster avec nos amis, voisins et pour abreuver les événements festifs que nous organisons. Nous espérons augmenter progressivement notre production afin de pouvoir commercialiser notre breuvage générateur  d'amitié.

Cet hiver, nous planterons une cinquantaine d'arbres fruitiers rustiques et de variétés locales qui feront de l'ombre à nos oies, canards et poules. Les fruits récoltés seront pressés afin de faire du jus et du cidre.

• Vers un élevage laitier avec transformation fromagère 

Soucieux du bien être de nos animaux et conscients de l'impact de l'élevage pour la viande dans nos sociétés, nous souhaitons nous orienter progressivement vers un élevage laitier avec transformation fromagère en Agriculture Biologique et faire en sorte que nos brebis passent le plus de temps possible en plein air. Elles passent déjà quatre mois d'été avec nous au frais dans les estives du Plomb du Cantal. Activité estivale de bergers que nous souhaitons maintenir car, en plus d'apporter un complément de revenu, elle nous permet de libérer nos prairies pour faire des foins pour l'hiver. De plus, ce bol d'air frais de la montagne est une parenthèse bienvenue au milieu des travaux de la ferme.

Nous souhaitons avoir un troupeau à taille humaine et adapté à la surface dont nous disposons (23 ha). Nous visons un troupeau d'une centaine de mères dont 70 à la traite. Nous avons choisi la race basco-béarnaise car elle est très rustique et bien adaptée aux zones de montagne. De plus, nous connaissons quelques autres élevages en bio dans les environs où nous pourrons constituer notre troupeau.

• Un toit pour nos belounes 

Aujourd'hui, notre cinquantaine brebis ne sont plus à leur aise dans la petite étable, gentiment prêtée par notre voisin. Nous avons donc besoin de vos contributions pour pouvoir rénover la grange de 130 m². Elle a souffert de quelques infiltrations d'eau qui nécessitent une reprise de la toiture et de la charpente et la réfection totale du plancher, victime des infiltrations d'eau au cours des hivers. 

• Des prairies pour qu'elle se repaissent 

L'ensemble de nos parcelles étaient autrefois pâturées par des vaches et les clôtures existantes ne sont donc pas adaptées pour nos brebis curieuses et assoiffées d'aventure dans les bois et les parcelles de nos voisins. Il nous faut donc les clôturer, soit poser environ 5000m de grillage, planter 3000 piquets et donner une quantité impressionnante de coups de masse et des litres de sueur...

• De l'envie, de l'expérience et surtout un réseau d'amis soudés et motivés 

Heureusement, nous avons déjà effectué ce genre de travaux par le passé et nous sommes bien entourés par de nombreux ami-e-s, nos familles et voisins ainsi que par des volontaires qui ont de l'énergie, de l'expérience et des idées débordantes à investir à nos côtés . 

Tout autour de nous, d'autres projets se développent, des synergies et complémentarités voient le jour et nous savons que nous pouvons compter sur ce réseau d'amis pour faire les travaux de "gros bras" mais aussi nous conseiller et nous soutenir dans les moments difficiles et, réciproquement, nous aussi essayons d'être présents et de nous mobiliser en appui à leurs projets.

• Un projet légèrement chamboulé par le contexte actuel 

Récemment, la flambée des prix des matériaux de construction a fait gonfler notre budget et nous a encouragé à faire appel à vos contributions afin de financer une partie des travaux.

Au total, le montant de nos investissements s'élève à 50 000€, en partie financés par des aides de la région Occitanie, des apports personnels et familiaux ainsi qu'un emprunt. 

Votre soutien nous permettra de limiter notre endettement et sécuriser le démarrage de notre activité.

Nous sommes conscients que les prix ne vont pas diminuer de si tôt et que nos besoins en poutres et en planches pour rénover la bergerie sont très importants. Nous en aurons aussi à nouveau besoin pour la rénovation de l'autre grange et pour la charpente de la maison. Nous souhaitons donc acquérir du matériel nous permettant de fabriquer notre propre bois d'œuvre:

• Une scierie mobile pour être autonome en bois d'œuvre 

Entourés de forêt, nous souhaitons acquérir une petite scierie mobile afin de scier notre bois à façon. Ayant déjà quelques outils du travail du bois (rabot dégau, scie à ruban, etc. ), cette scierie viendra compléter notre atelier bois. 

Ce matériel sera mis à disposition d'autres personnes et projets voisins ayant besoin de bois d'œuvre afin d'optimiser son utilisation... et de faire des heureux. 

Après plusieurs recherches, nous avons trouvé une scierie mobile qui correspond à nos besoins pour 4 000€, c'est donc notre premier palier.

• Du matériel de bûcheronnage et débroussaillage

Avant de scier, il nous faut prélever, ébrancher, écorcer et débarder les grumes. Pour cela nous avons besoin d'outils de bûcheronnage de qualité professionnelle . 

Par ailleurs, avant de mettre en place nos clôtures, un gros travail de débroussaillage devra être effectué afin de mettre en place des clôtures pérennes.

Nous avons évalué à 3 000€ le prix de deux tronçonneuses d'occasion et d'une débroussailleuse de bonne qualité. 

Notre deuxième palier est donc à 7 000€. 

• Le grillage en ursus 

Pour permettre à nos brebis de batifoler librement dans leurs prairies, nous avons besoin de 5 km de clôtures soit 100 rouleaux de 50 mètres. Le prix du rouleau de grillage en ursus de 1 mètre de haut a doublé en l'espace d'un an et coûte actuellement 67€/pièce. Il faut ajouter à cela les crampillons à clouer sur les piquets. Cela nous coûtera donc 7 000€.

Soit un troisième palier à 14 000€.

Si vous ne souhaitez pas participer par internet, n'hésitez pas à nous transmettre vos contributions par chèque ou espèces à l'adresse suivante : 

Catalina et Cyril Turquin
1030 Le Fabre 
46210 Senaillac Latronquiere 

N'oubliez pas d'y joindre votre adresse, mail et téléphone pour que l'on puisse vous transmettre nos remerciements et contreparties.

Nous acceptons aussi les dons en crypto, merci de me contacter par mail pour plus d'infos turquin.cyril@gmail.com

Je vous adresse d'ores et déjà un grand merci pour vous être intéressé à notre projet et y avoir contribué. 

Grâce à vous, notre projet de vie grandit !!!