Un système économe en eau pour des arbres d'avenir.

Bonjour,

Moi, c'est Louis. Après quelques années passées à travailler dans le bâtiment, dans une entreprise spécialisée dans les économies d'énergies, j'ai senti le besoin de changer de vie. Une multitude de discussions, visites, lectures et diverses autres formes de rencontres plus tard, il m'est apparu comme une évidence que la vie m'amenait vers la création d'une pépinière fruitière. Mais alors, comment, et sous quelle forme ? Et surtout, comment vous assurer de mon sérieux ?

J'ai un bac+5 en physique, et plus spécifiquement en énergétique. Pas très utile pour le monde agricole, me direz-vous. Et je suis bien d'accord : il a donc fallu que je me forme. Pour cela, je viens de passer une année dans un lycée, pour suivre une formation pour adultes : un brevet professionnel, responsable d'entreprise agricole. Tiens tiens ... ! Cela m'a permis d'obtenir toutes les bases nécessaires : gestion, agronomie, conception d'itinéraires techniques, techniques de commercialisation, etc. 

En parallèle, avec Madame, Virginie de son prénom, nous avons acquis un petit bout de terre : 7500 m² à Sillé le Philippe, en Sarthe. Quand je dis terre, comprenez ronces : un beau buisson sur la quasi totalité de la surface, sur 2 à 3 m de haut. Nous y avons fait un peu de ménage pour y implanter nos premiers essais. Pour moi, 200 arbres greffés et 200 boutures de petits fruits, environ, qui formeront de magnifiques pieds mères dans quelques années. Pour Virginie, les premiers pieds de fleurs ornementales vivaces. Et pour nous deux, une forêt jardin sur environ 300 m². 

Tout ça, c'est très bien, mais vous aimeriez peut-être savoir quelles sont les valeurs qui animent le projet (et quel est le projet), non ?

D'aussi loin que je m'en souvienne, je m'inquiète du changement climatique et des bouleversements que l'on impose à notre environnement. Lorsque, jeune adolescent, je ne savais pas vers quels métiers m'orienter, j'ai fait le choix des économies d'énergie pour participer aux combats environnementaux. Aujourd'hui, je suis persuadé que nous avons besoin de redonner de la verticalité à nos paysages, à nos jardins, notamment en réimplantant des arbres partout où c'est possible.  Pourquoi ?

• Parce que les arbres sont un formidable refuge pour la biodiversité.
• Parce que les arbres offrent de l'ombre et de la fraîcheur en été.
• Parce que les arbres freinent le vent et ainsi l'érosion des sols.
• Parce que les arbres facilitent l'infiltration de l'eau dans le sol, et donc limitent l'érosion et les inondations. En été, ils font l'inverse : ils vont chercher l'eau loin en profondeur et la remontent pour l'air et les végétaux aux racines plus superficielles.
• Parce que les arbres nourrissent la biodiversité, autant qu'ils nourrissent les humains. Un pommier de quelques années, c'est jusqu'à 80 kg de pommes/an... Pour si peu de travail !
• Parce que j'oublie une infinité d'autres arguments.
   

Pour toutes ces raisons, je veux participer à cet énorme chantier qu'est la réimplantation d'arbres, petits ou grands, ici et ailleurs. Plus que ça, je veux aider les gens à le faire : le projet sera donc plus vaste que la seule production de fruitiers. 

Dans un premier temps, je vais me concentrer sur la mise en place d'une pépinière, essentiellement fruitière. Les arbres et arbustes, seront vendus en racines nues, parce que c'est ainsi qu'ils ont les plus grandes chances de reprendre. Mais je souhaite aussi produire quelques plants en pots : des menthes, des verveines, des consoudes, etc. Bref, des végétaux qui accompagneront à merveille les pieds d'arbres et arbustes vendus par ailleurs.

Dans un second temps, et après que Virginie se soit formée à son tour, nous espérons augmenter la gamme de nos services : floriculture, vannerie et accueil pédagogique à la ferme. L'idée est d'accueillir classes, colonies de vacances, familles ou tout autre groupe qui souhaiterait : 

• s'évader quelques heures, par exemple en venant cueillir des fleurs pour faire un magnifique bouquet, avant d'aller manger chez les grands-parents
• gouter les fruits qui pousseront dans le jardin forêt
• se former à la vannerie, qu'elle soit sauvage ou non
• se former à la greffe, à la plantation, à la bouture
• apprendre à extraire des plantes du jardin les couleurs qui nous permettent de dessiner
• là encore, tout ce à quoi nous n'avons pas encore pensé, mais qui, déjà, nous fait trépigner d'impatience : vite, que cela puisse commencer ! 
   

Vous l'aurez compris, l'objectif est d'arriver à créer un lieu de partage et de vie, en appui de productions agricoles diverses, mais qui, toujours, veillent à travailler avec l'environnement. Et, surtout, on aimerait que notre ferme participe à donner envie aux gens de planter et de prendre soin des habitants de leur jardin. 
 

Notre terrain actuel nous permettra de produire sur les trois premières années environ, sans toutefois pouvoir développer l'aspect accueil autant que nous le voudrions. Passé ce laps de temps, il nous faudra trouver autre chose : un terrain plus grand, idéalement avec au moins un bâtiment pour y installer un petit magasin à la ferme et/ou un endroit au sec pour les groupes. Pour cette raison, tout le matériel mis en place sur l'actuel terrain doit pouvoir être déménageable. 

Mais où irons-nous, alors ? Nous débuterons à Sillé Le Philippe, donc nous en resterons tout proche. Malheureusement, nous ne sommes pas en mesure de figer quoi que ce soit aujourd'hui, sinon que nous ne nous éloignerons pas : trop d'inconnues ! 
 

Ci-dessous les achats prévus grâce à vos dons, et la somme nécessaire. Cependant, cette campagne a un coût : les contreparties, certes. Le temps consacré, aussi. Mais ça, c'est ma part, aussi faible soit elle. Par contre, et c'est tout à fait normal, MiiMOSA demande environ 10 % de la somme collectée. Les paliers sont donc déterminés en incluant cette part. 

- Palier 1 (4 620 €) : Financer un système d'arrosage au goutte à goutte, pour les jardins de production en plein champ, ainsi qu'un système de récupération des eaux de pluie depuis la serre. J'ai également besoin de financer une jauge, c'est-à-dire un espace de stockage pour les arbres arrachés, en racines nues, avant leur vente : 4 200 euros + 10 %.

- Palier 2 (6 600 €) : Achat d'une station solaire photovoltaïque, qui me permettra d'être autonome pour alimenter une pompe pour l'arrosage, un peu d'électroportatif, etc : 1 800 € +10 %.

- Palier 3 (8 360 €) :  Acquérir du matériel professionnel pour équiper la serre, à savoir des tables de bassinage, me permettant de stocker les plants en godets et de les arroser, depuis les cuves financées précédemment. Besoin : 1 600 € +10 %. 

- Et si on allait plus loin que ces objectifs ? Mon projet comprend, à terme, la mise en place d'ombrière sur les jardins extérieurs. Celles-ci me permettront de réduire le besoin d'arrosage et de réduire la quantité de jeunes arbres ne supportant pas les grandes chaleurs estivales. Chacune de ces ombrières me coûtera environ 2 000 € : trop pour que je puisse les acquérir dès le début de mon installation. Si, grâce à vous, nous dépassions le troisième palier, je pourrais très probablement commencer plus vite que prévu avec cet outil. 

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Si toutefois vous souhaitez m'aider, mais préfèreriez le faire par chèque, vous pouvez vous adresser à : 

Ordre : Monsieur Louis Charlot

Adresse : 97 avenue Jean Jaurès, 72100 Le Mans.

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Vos dons participeront à lancer les premières productions avec un outil de travail confortable, et c'est un atout précieux pour la réussite de cette belle aventure. Merci d'avance :)