Micro ferme maraichère bio, Les Jardins des 3 Provinces

Qui sommes-nous ?

Bonjour, je m’appelle Julien, j'ai 40 ans et je porte un projet de création de micro ferme maraîchère bio en Haute-Marne. Je suis accompagné dans ce projet familial par ma compagne, Maryline, 42 ans et notre fille, Clémence, 7 ans.

Soucieux d’une alimentation saine et locale, nous nous sommes lancés, depuis presque 2 ans, dans ce projet à la suite d’une reconversion professionnelle afin d’offrir à notre famille un meilleur équilibre vie privé/vie professionnelle, dans un environnement respectant la nature et la biodiversité. Nous avons donc fait le pas en devenant propriétaire de 2 maisons (dont une nous servira de gîte à la ferme et bientôt de table d’hôte) et un terrain nous permettant de démarrer notre activité.

J’ai fait le choix de l’agriculture après m’être généreusement documenté durant plusieurs années. De nombreuses sources d’inspiration m’ont poussé à devenir un « néo-paysan » et notamment Jean-Martin Fortier (célèbre jardinier maraicher Québécois et auteur d’ouvrages à succès sur le maraichage bio-intensif). Passionné par le végétal, j’ai passé près de 20 ans dans le secteur de la distribution spécialisé en jardinerie avant de vouloir « revenir sur terre » ! J’ai donc décidé de me former en maraichage bio et j’ai suivi le BPREA maraichage bio et réalisé de nombreuses semaines de stages chez 3 maraichers différents afin d’allier la théorie à la pratique.

Les Jardins des 3 Provinces, une Micro Ferme ?

Il s’agit d’une ferme de petite taille (environ 1ha par actif), commercialisant en circuits courts, avec une grande diversité de cultures, visant une certaine autonomie et associant le projet de ferme à un projet de vie.

Cultivant en bio voire en agroécologie : intégrant une résilience en termes d’énergie utilisée, préservant la biodiversité et favorisant le développement d’écosystèmes équilibrés.

Les 3 Provinces est le nom d'une « région » qui se situe au carrefour de trois départements (Haute-Marne, Vosges et Haute-Saône), dans laquelle nous sommes pleinement situés. C’est tout naturellement que nous avons créé Les Jardins des 3 Provinces, avec pour objectif de développer l’autonomie alimentaire de notre territoire.

Nos objectifs :

• Une agriculture qui préserve : 
  • Les écosystèmes, à travers la bonne gestion de l’eau.
  • La qualité de l’air car n’émettant peu ou pas de CO2, en limitant l’utilisation de gros engins agricoles.
  • La fertilité des sols en empêchant l’érosion de la terre arable, en replantant des arbres (fruitiers notamment).
• Une agriculture qui crée :
  • Des emplois directs, notre ferme pourra avoir recours à des travailleurs saisonniers (accueillis dans de meilleures conditions que dans les « usines à légumes » conventionnelles).
  • Des activités liées à la ferme : valorisation du travail des partenaires : restaurateurs, intermédiaires responsables (activités de transformation, accueil à la ferme, sorties pédagogiques…).
• Une agriculture qui apporte aux familles :
  • Une alimentation saine et variée, du plaisir gustatif, favorisant la bonne santé mettant en avant l’importance de la vitalité des aliments (qualité nutritionnelle des légumes apportant énergie, vitamines et minéraux).
  • Une reconnexion des consommateurs au vivant et à la terre

Montcharvot : ancien pays maraicher ?

Montcharvot, situé sur un plateau à environ 400m d’altitude est à quelques minutes de la cité thermale de Bourbonne les Bains mais aussi de la commune viticole de Coiffy le Haut :

• Du fait de sa nature de sol : sablonneux, a été historiquement un village maraicher.
• La culture de l’asperge, des pommes de terre, des carottes (cultures historiques du village) a en commun des besoins en sol sableux, bien drainé, profond et riche en humus.
• La présence d’argile en dessous de la couche arable présente l’avantage d’amener de la fraicheur et de l’humidité à ce type de végétaux.

Nos méthodes culturales :

Les méthodes culturales choisies sont un hybride de plusieurs sources d’inspirations mais aussi et surtout de pratiques de maraîchers avec lesquels nous avons partagés et travaillés.

Le pragmatisme prévaut dans nos pratiques et approches sélectionnés, avec pour choix et objectif principal la création de revenus suffisants et décents pour notre famille tout en remplissant des objectifs de qualité de vie, d’autonomie, de sens et d’engagement (biodiversité, vie locale…) tout cela avec une charge de travail acceptable.

La stratégie de commercialisation : 

• Commercialisation en circuits courts :
  • Cette stratégie de vente directe de produits locaux, labellisé bio est au cœur de notre projet afin de promouvoir une agriculture de proximité à échelle humaine. L’objectif est depromouvoir la renaissance des marchés fermiers et l’arrivée de différentes formules de mise en marché solidaire comme l’agriculture soutenue par la communauté (ex : AMAP). Le choix actuel est de commercialiser toute l’année (sur 12 mois au lieu de 9 mois pour bon nombre de maraichers), afin de fidéliser les consommateurs, cela nécessite de cultiver l’offre la plus diversifiée en légumes disponibles en hiver. Fournir des produits de qualité, à la portée de tous à un prix accessible.
  • Marchés de producteurs, vente à la ferme (avec développement d’un Drive fermier et de pré-commande sur notre site internet), restaurants locaux et restauration collectives seront nos principaux débouchés.

Nous avons encore beaucoup à construire :

Nous travaillons actuellement à la réussite de notre première année et avons beaucoup à faire entre planification de la production, implantation des infrastructures : tunnel, arrosage mais aussi clôture, préparation des jardins, plantation de haies, etc…

Qui dit mise en place d’infrastructures agricoles, dit besoins de financements ! Et les investissements sont nombreux afin de travailler dans les meilleures conditions possibles.

Notre ferme et notre projet vous séduisent ? Participez à ce financement, qui grâce à cet élan collectif, va nous permettre d’investir dans les installations suivantes :

Lorsqu’on souhaite cultiver durant les 4 saisons (surtout sous notre climat relativement rude de Haute-Marne), l’une des solutions qui s’offre à nous est le tunnel maraicher. Il permet non seulement de prolonger la saison des cultures, et permet également de protéger nos plants des intempéries. C’est pourquoi nous avons prévu de cultiver environ 15% à 20% de notre surface totale sous abris.

Si grâce à cette collecte, nous atteignons le 1er palier de 8 000€ nous pourrons financer l’achat d’un tunnel maraicher qui nous permettra de cultiver toute l’année, même en hiver.

Nous pourrons ainsi commencer les cultures plus tôt, et les terminer plus tard. Les plantes étant protégées, elles subiront moins les changements climatiques et les intempéries (averses, froid, vent fort, gel, grêle, UV du soleil…). L’objectif étant de proposer en continu des légumes diversifiés aux habitants du territoire.

À partir du second palier, c’est-à-dire 13 000€ nous pourrons financer l’achat de notre matériel d’irrigation et de préservation de l’eau.

L’eau : composante essentielle de la production de légumes :

Dès la mise en culture, la bonne maîtrise de l'irrigation permet le bon développement des plantes, notamment au niveau du système racinaire. L'irrigation influe également sur le rendement (une plante affaiblie produira moins) et sur la qualité des produits récoltés.

Nous prévoyons des solutions efficace, économe et intelligente pour préserver l’eau et voici à quoi servira le financement de ce second palier :

• Financement de paillage : Une première mesure, qui peut être mise en œuvre très rapidement pour conserver un minimum d’humidité dans les sols, c’est de les couvrir avec un paillage naturel et/ou biodégradable.

• Financement de compost et fumier : le compost et l’enrichissement du sol en matière organique apporte des nutriments à la terre et permet de retenir l’humidité dans le complexe argilo-humique. Il est donc possible d’augmenter progressivement la réserve utile du sol.

• Enfin, financement du matériel d’irrigation :

o   Collecte des données : Station météo, analyse de l’état du sol et des cultures (Sonde de température, d’hygrométrie et de conductivité du sol…), données d’état de santé du circuit d’irrigation (capteur de pression sur le réseau pour détecter d’éventuelles fuites).

o   Organisation et optimisation de l’irrigation grâce à un choix réfléchi du mode d’irrigation (goutte à goutte, micro-aspersion, programmateurs connectés…).

En cas de dépassement de l'objectif, l’argent collecté servira à créer nos zones de biodiversités. Une mare sera créée au plus proche des jardins pour que des insectes, batraciens et autres viennent nous aider à prendre soin des cultures sans traitements. La plantation d’arbres, de haies, de bandes fleuries fait partie des éléments importants sur notre ferme : lieu de vie et garde-manger de nos petits alliés (pollinisateurs, oiseaux insectivores…), stockage de l’eau, stockage de carbone, microclimat, amélioration du sol…

Vous avez la possibilité de nous aider directement en ligne sur MiiMOSA mais également de nous faire parvenir un chèque à l'ordre du GAEC Les Jardins des 3 Provinces (ces dons seront également comptabilisés dans la collecte), à envoyer ici (avec vos nom, prénom, téléphone et adresse mail) :

GAEC Les Jardins des 3 Provinces, 10 rue du chêne 52400 MONTCHARVOT.

En contribuant à ces investissements, vous nous aider à être efficient très rapidement dans nos activités et contribuez à fournir des légumes frais, bio et locaux aux familles de notre territoire, vous encourager le développement d’une exploitation (et d’une économie) locale, à taille humaine et respectueuse de l’environnement. Pour cela : un GRAND MERCI !

Nous avons créé une page Facebook sur laquelle nous diffusons nos avancées, nos découvertes et tout ce qui nous paraît pertinent à partager, n’hésitez pas à nous suivre.