Les vendanges approchent, mais les cuves manquent à l'appel

Un rêve qui se concrétise ...

Passionné depuis longtemps par le vin nature, en 2018 je me lance pour réaliser un vieux rêve : m'installer comme vigneron. Mon objectif : créer un domaine de 2,5 hectare cultivés en bio et vinifier le raisin sur place en vin nature. 

Je reprends une partie des terrains de la ferme familiale pour y planter mes premières vignes.

En 2021, je rachète la bergerie vacante pour la transformer en chai, le gros œuvre est fait mais j'arrive au bout de mes ressources, j'ai besoin d'un coup de pouce pour finaliser les aménagement et acheter la cuverie nécessaire pour accueillir ma vendange en septembre !

Un projet de vie et un territoire à fort potentiel

J'ai grandi à Désaignes où mes parents sont agriculteurs. Après des études et des expériences professionnelles variées et enrichissantes qui m'ont amené à être souvent en déplacement, l'envie de m'ancrer dans ce lieu auquel je suis attaché me conduit à concevoir ce projet un peu fou : créer un domaine viticole à partir du premier cep.

La vallée du Doux profite d'un climat chaud en été et d'un coteau de bonne exposition sur un terroir granitique. La culture de la vigne y était répandue jusque dans les années 60, marquant le paysage de coteaux aménagés en terrasses. La présence de ce potentiel sur mon lieu de vie m'a donné envie de concrétiser ce projet.

Cep by cep, le domaine se construit

En 2018 je m'inscris en BTSA en viticulture-œnologie. J'obtiens mes premières autorisations de plantations et je plante  1,2ha de vigne, la moitié en  Pinot noir, l'autre en portes greffes qui seront greffés avec une sélection de vieux Gamay, issus d'une vigne centenaire dans une commune voisine. 

Mes vignes sont implantées sur des coteaux aménagés en terrasses, sur un ancien territoire viticole délaissé suite à l'exode rural. Inspiré par cette tradition perdue, j'ai choisi de conduire la vigne sur échalas (un pied de vigne, un tuteur) avec une taille en gobelet 
Issu d'une famille d’éleveurs en bio, le choix de l’agriculture biologique m'a semblé une évidence pour pouvoir offrir un produit de qualité et une approche respectueuse des sols et de l'environnement.

En 2019, je valide mon BTSA et j'achète un terrain d'1,7ha situé sur le coteau historiquement en vignes du village et un peu plus bas en altitude que le précédent ce qui me permet d'envisager d'autres plantations. Le défrichage du terrain demande un travail considérable : abattage des arbres, dessouchage et remodelage des terrasses. Les plantations sont donc divisées en deux tranches qui ont eu lieu en 2021 et 2022. La moitié du terrain est planté en Gamay l'autre est partagée entre de la Syrah et du Chenin. 

En 2021, je finalise le parcours DJA , j'obtiens une aide à l'installation.
Ce qui me permet d'acheter l'ancienne bergerie de mes parents et de démarrer les travaux d’aménagement du chai. C'est aussi l'année de ma première vendange, malheureusement le gel a causé de gros dégâts, 25% des pieds plantés dans l'année n'ont pas survécu et au lieu des 2000 bouteilles espérées, je n'arrive a sauver que 400 bouteilles, un gros manque à gagner.

C'est la que vous intervenez : pourquoi le financement participatif ? 

De nombreux investissements sont nécessaires au démarrage de mon activité : achat de pied de vignes, aménagement des terrasses, achats de matériels agricoles, achat d'un bâtiment etc. Ces investissements seront financés par des emprunts. Mais vu le faible niveau de revenus au démarrage de l'entreprise et les difficultés rencontrées sur ma première récolte, mes capacités d'emprunt sont limitées. C'est pourquoi, j'ai finalement décidé de me lancer dans cette démarche de financement participatif. 

Toute contribution sera pour moi un immense soutien et une aide précieuse dans la poursuite de ce projet qui me tient tant à cœur. D'avance merci beaucoup pour votre engagement !

Le premier palier de la collecte à 6 300€, va servir à acheter les premières cuves de vinification en inox avec trappe de décuvages pour pouvoir vinifier dans de bonnes conditions, pour les vins en premier mais aussi pour le vigneron qui n'aura plus a rentrer dans la cuve pour en sortir le marc, ce qui est le moment dangereux de la vinification à cause du dégagement de CO2.

Le deuxième palier à 10 300€, servira à acheter les premières cuves d'élevage pour me permettre d'élever les cuvées dans une seule cuve, pour un résultat plus homogène, pour 4000€.

Le troisième palier à 13 000€, servira à acheter des barriques en chêne pour me permettre de démarrer de l'élevage sous bois. 

Si la collecte dépasse le troisième palier, les fonds collectés serviront soit à acheter du petit matériel, soit si le dépassement est suffisamment important  une cuve de plus. 

Vous pouvez également m'adresser votre participation par chèque par voie postale en nous indiquant  vos coordonnées directement à mon adresse :

Mathias Barralon
1820 chemin des Soins

07570 DESAIGNES

Et surtout, n’hésitez pas à partager et à faire circuler cette campagne autour de vous !

Encore un très grand Merci pour votre soutien !