Des fruits et des produits transformés bio

Bonjour à tous,

Je m’appelle Julie, j’ai 33 ans et je suis nouvellement paysanne.

Ayant grandi à la campagne, la nature m’a toujours passionnée. Durant ma vie j’ai exercé différentes activités, certaines par choix, d’autres par nécessité. Mais un jour j’ai pris conscience que mon métier devait être en accord avec mes valeurs et qu’il était temps d’agir concrètement.

J’ai conscience des difficultés inhérentes à la paysannerie et des obstacles que je pourrais rencontrer, mais je crois viscéralement en l’importance d’un modèle de production agricole sain, pour le bien-être de la population et de notre planète.

C’est donc dans un souci écologique et sanitaire, mais aussi par amour des fruits  que « Mavrick » est né.

Mavrick, clin d’œil affectueux à mon grand-père, qui m’a transmis les valeurs que je porte aujourd’hui.

Mon projet est d’abord de cultiver des fraises, puis des framboises, du cassis, des groseilles,  des myrtilles et des mûres, enfin des figues, des kiwis, des prunes, des mirabelles…

La recherche de terres agricoles devient de plus en plus difficile, surtout dans un secteur fortement touristique comme l’est la Presqu’île de Rhuys. Cependant, j’ai la chance de connaître des personnes très actives, qui s’investissent à fond dans ce qu’ils font, s’engagent auprès des locaux, portent une voix de minorités et aident ceux ayant la volonté d’aboutir à un projet. L’un d’entre eux m’a prêté l’une de ses terres afin que je puisse commencer mon activité. N’ayant pas de point d’irrigation, ni d’électricité, seuls des fraisiers seront cultivés sur ce terrain et les plants se garderont 2-3 ans. 

Ainsi, après avoir passé avec succès le BP-REA arboriculture, spécialisation petits-fruits, je me suis lancée, cet été 2023, sur mes premières cultures sur ce terrain. Avec l’aide d’un superbe entourage, nous avons paillé les planches de culture avec du foin, et avons planté 2 000 fraisiers non-remontants. Nous attendons leurs fruits au printemps 2024.

Lorsque j’aurai LE terrain, je pourrai réaliser l’ensemble de mes rêves, et ainsi cultiver d’autres fruitiers, accueillir les clients, les écoles, les voyageurs, pour faire de la libre-cueillette, de la pédagogie, de la transformation, partager une pause nature, etc… Côté pratico-pratique, j’ai dans l’idée d’y faire un forage (ou un puits), demander une certification biologique, construire un bâti terre/paille pouvant accueillir le public, avoir des poules qui picoreront dans le verger, récupérer et distribuer les stolons (futurs plants de fraisiers), et surtout, demander la DJA (dotation jeune agriculteur) qui constituera mon revenu sur 2 ans afin de réinvestir le chiffre d’affaires dans de nouveaux fruitiers. Je planterai au pied des arbres, et entre les cultures, des plantes aromatiques et des fleurs qui me permettront de proposer d’autres plantes à cueillir, de gérer les maladies et ravageurs, d’embellir le terrain, de travailler pour la biodiversité, etc…

Mes techniques agricoles s’inspirent du M.S.V (maraîchage sur sol vivant) et du bio-intensif. Je continuerais à apprendre grâce aux agriculteurs biologiques locaux et aux différents organismes organisant des visites de fermes, qui permettent d’élargir sa vision et se remettre en question sur certaines pratiques.

Ayant eu plusieurs métiers, chacun d’entre eux m’apportera une force dans ce nouveau projet :

-       Pâtissière : projet de transformation des fruits, respect des règles d’hygiène, …

-       Serveuse : accueil de la clientèle, patience, écoute, …

-       Comptable : réalisation et analyse du prévisionnel, gestion courante de la comptabilité, …

Des fruits frais vendus localement :

L'idée est de commercialiser un maximum de produits frais localement : libre-cueillette, marchés, magasins de producteurs, collectivités, restaurateurs,… les surplus ou invendus seront transformés.

3 bonnes raisons de croire en mon projet

• Soutenir une agriculture locale et biologique qui favorise la vie du sol et la biodiversité,
• Contribuer à la résilience alimentaire d'un territoire et favoriser les liens entre consommateurs et agriculteurs,
• Accompagner le renforcement de la filière fraisière pour réduire sa dépendance à l’importation.

Pourquoi le financement participatif :

Suite à de mûres réflexions et après avoir découvert cette plateforme dédiée à soutenir des projets d’agriculture d’avenir, je fais appel à vous afin d’aider à la réalisation de ce projet. Votre aide facilitera un démarrage rapide de mon activité sans passer par un emprunt, ou du moins de le diminuer, et me permettra de rester en accord avec mes valeurs d’entraide et de partage.

Il me semble que le financement participatif est une belle manière de fédérer des gens autour d'un projet de ferme. Pour moi, c'est une bouffée d'oxygène pour éviter l’emprunt auprès des banques, pour vous, si vous souhaitez me soutenir, c'est aider à l'installation de jeunes paysans et paysannes sur le territoire !

Avec 3 500€  je financerai :

• Une chambre froide
• Un congélateur pour garder les fraises invendues ou cueillies trop mûres.

Avec 5 500€ je pourrai également avoir :

• Une sorbetière, pour vendre des sorbets en été
• Un groupe électrogène, pour pallier à mon manque d’électricité, provisoirement (dans un proche avenir, j’aimerai avoir des panneaux solaires)

Avec 8 000€ :

• Un véhicule utilitaire pour effectuer les ventes sur les marchés

Avec 10 000 € (ce serait dingue !) :

• Une nouvelle parcelle de 2 000 plants de fraisiers remontants, afin d’augmenter la production, sans toucher aux gains réalisés sur 2024 qui constitueront mon revenu annuel.

Et avec plus ? Je prendrai de l'avance sur la 2ème étape du projet, lorsque j'aurais LE terrain, et que tout sera à créer.

Si vous êtes réticents aux dons par internet, mais que vous souhaitez participer à mon projet, vous pouvez m'envoyer vos contributions par chèque, par voie postale : Julie Chevalier, 22 rue des mimosas, 56370 Sarzeau.

Merci à ceux qui ont lu jusqu’au bout, merci de soutenir l’agriculture durable et respectueuse de l’environnement, et merci infiniment à ceux qui peuvent donner, malgré la conjoncture actuelle. Ensemble, plantons les graines du monde d’après.