Bonjour, 

Je me nomme Cédric, j’ai 39 ans et je suis en cours d'installation en maraîchage (installation prévue en septembre prochain). Mon parcours personnel et professionnel (commerce, agence Départementale du tourisme, gestion d’un centre écotourisme) m’a conduit au fil du temps à me rapprocher de la terre et du vivant. 

J’ai appris à réduire mon empreinte carbone, consommer local et produire mon alimentation. Etant dans une impasse professionnelle depuis quelques années, j’ai fait le choix de me reconvertir en 2019 afin de proposer à la commune, dans laquelle je suis né, un projet de vie basé sur le partage et en accord avec mes valeurs.

Mon objectif est de créer une ferme alternative en milieu périurbain inspirée de plusieurs exploitations dans lesquelles j'ai eu l'occasion de travailler lors de ma formation (BPREA). 

Je proposerai des œufs, des fruits et légumes ainsi que du miel, le tout issu de l'Agriculture biologique et distribué en circuit court (vente à la ferme, AMAP, restaurants scolaires et marchés locaux). 

En complément, j'y développerai une ferme pédagogique où j'accueillerai des groupes scolaires, des enfants en situation de handicap, des familles et des personnes en grande précarité. J’y proposerai des ateliers sur le bien-être animal, le consommer local, le goût et la lutte contre le gaspillage. Je souhaite avant tout permettre à chacun d’avoir accès à une alimentation saine et partager avec la population ma vision de l'agriculture. C’est-à-dire, une agriculture prenant soin de la terre, de la biodiversité avec un impact carbone quasi-nul.

Pour ce faire, j’ai l’intention de transformer une parcelle agricole de 3,5 ha située en Île de France, à Saint-Fargeau-Ponthierry plus précisément en un îlot de biodiversité “selon les principes de la permaculture“.

La première étape sera de planter une centaine d’arbres fruitiers pour permettre l’installation de colonies d’oiseaux nicheurs. 

La seconde sera de créer des mares et enfin, de laisser se développer des zones de friches un peu partout sur l’exploitation. Ainsi, je permettrai à toute une population d’amphibiens (crapauds), d’insectes (carabes, syrphes) et de petit mammifères (hérissons) de trouver refuge dans mes jardins. 

Toute cette biodiversité me permettra de lutter biologiquement et naturellement contre les nuisibles aux cultures (limaces, pucerons, doryphores, etc.) et de limiter l’utilisation de produits “phytosanitaires“ naturels bien évidemment (savon noir, purin, décoction d’ail…)!!

Les fruits et légumes seront produits au milieu de cette biodiversité (1,8 ha) dans une quinzaine de jardins et sur sol vivant. C’est-à-dire que pour préserver la biodiversité des sols et les milliards de bactéries qui s’y développeront, aucun travail du sol n’y sera pratiqué hormis le passage de mon percheron et de mes ânes en cas de nécessité. 

Je serais également équipé de 4 serres tunnel (1150 m²) dont l’eau qui s’y écoulera sera récupérée, stockée et redistribuée en gouttes à gouttes dans les cultures. 30 à 40 tonnes de légumes seront produites chaque année et le surplus de production sera offert aux associations œuvrant pour les plus démunis..

250 poules pondeuses seront élevées en plein air dans un verger de 2000 m², elles produiront 1 500 œufs bio/semaine et entretiendront naturellement le sol, garantissant ainsi une abondance de fruits. En contrepartie, l’ombre et la fraîcheur développées sous les arbres fruitiers les protégeront des chaleurs estivales.

J’ai évoqué précédemment le rôle prépondérant de la biodiversité dans mes itinéraires de cultures et dans la lutte biologique contre les espèces indésirables mais la résilience de mon agro-système ne pourra être efficace à 100% si je ne favorise pas l’installation d’insectes pollinisateurs. Certes, les arbres fruitiers, les légumes et autres plantes mellifères attireront papillons, mouches, coléoptères, etc. Mais je ne pourrai garantir une pollinisation de ma production suffisante et ainsi des récoltes abondantes sans de précieuses abeilles. C’est la raison pour laquelle j’introduirai une dizaine de ruches sur l’exploitation. En moyenne, 180 kg de miel seront récoltés chaque année.

Élevant des animaux dans le cadre de l’entretien de mes jardins (désherbage, nettoyage des parcelles et travail du sol) je souhaite promouvoir ma vision de l’agriculture en accueillant le jeune public sur l’exploitation. Par le biais d’ateliers pédagogiques, je souhaite sensibiliser les groupes scolaires et les familles au bien-être animal, à la protection de l’environnement et un autre mode de consommation plus respectueux pour notre planète.

Ainsi, cochons, chèvres, moutons, lapins, ânes et une basse-cour évolueront en semi-liberté dans une ferme d’1,5 ha. Mon exploitation étant située à quelques centaines de mètres d’une fondation accueillant des enfants en situation de handicap, j’aurai la chance de pouvoir les accueillir très facilement et de leur proposer des activités qui ne leur sont pas toujours accessibles. Les ateliers pédagogiques seront proposés aux groupes scolaires les matinées de mars à décembre et la ferme sera ouverte au public les mercredis, week-end, jours fériés et vacances scolaires.

Vous me direz, cela fait beaucoup pour un seul homme, mais ne vous inquiétez pas !!! Je ne suis pas seul. Gregory, un ami de longue date, lui aussi en reconversion professionnelle et émerveillé par le projet que je construis depuis 4 ans, a décidé de me rejoindre. Après l’embauche de deux collaborateurs, nous pourrons accueillir les amoureux de la nature et les amateurs de produits sains et locaux. Le recrutement débutera très prochainement. Aussi, plein de petites mains (essentiellement des amis) ont déjà prévu de se retrousser les manches pour les récoltes de fruits et légumes.

Cette aventure collective intégrant toutes les catégories sociales de la population a séduit l’ensemble des élus de la commune. Ainsi, nous bénéficierons de toute leur confiance pour mener à bien ce projet de vie.

Après quatre ans de préparation, le projet est à deux doigts de voir le jour. Malheureusement, un projet de cette envergure demande un investissement important et malgré de nombreuses aides d’état, européennes et régionales, il m’est nécessaire de trouver 8 000€ pour boucler mon budget d’investissement. J’aurais pu repousser mon installation à l’an prochain si mon "grand âge" ne m’empêchait pas de bénéficier des aides à l’installation après mes 40 ans. Etant pressé par le temps, nous devons faire appel à votre générosité moyennant de belles surprises que nous vous réservons mon associé et moi, une fois nos activités lancées.

Espérant que vous adhérerez, vous aussi, à cette belle aventure, nous vous remercions d’avance et très chaleureusement pour votre générosité.

La somme collectée sera consacrée à la plantation d’une partie du “verger poulailler“ et de mes jardins en agroforesterie. Ces arbres sont indispensables au bien-être de mes animaux et participeront dans le même temps à la lutte biologique sur l’exploitation.

Un premier palier de 4 000€ financera mon verger poulailler. 

Un deuxième à 8 000€ financera mes jardins en agroforesterie ainsi que mes arbres d'ornement.

Si vous préférez contribuer par chèque, voici mon adresse postale : 

Cédric Le Sager

67 chemin de Villiers

77310 SAINT-FARGEAU-PONTHIERRY

Merci à tous et à très bientôt sur la ferme !